Ce jeudi 6 décembre à 17h00, l’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne (situé au 2e étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau) accueillera le mini-colloque – L’unité francophone dans la diversité : un rêve impossible ? Un léger goûter sera servi.
La communauté universitaire et le public général sont invités à assister aux présentations des projets de recherche des étudiantes inscrites dans le séminaire CEFR 6113 (Cultures et espaces francophones, Prof. Clint Bruce), dans le cadre de la Maîtrise ès arts en Cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne.
- Juliana Barnard – Réveiller les « énergies dormantes » de l’humanité : la diversité culturelle au service de la coopération et de la solidarité internationale
- Marie-Germaine Chartrand – L’égalité des femmes en Francophonie : un rêve possible ?
- Yvette Comeau – Pourquoi l’Algérie ne fait-elle pas partie de l’Organisation internationale de la Francophonie ?
- Réanne Cooper – La diversité interne du Cameroun : un défi vis-à-vis de l’unité de la francophonie internationale ?
APPEL À COMMUNICATIONS
Colloque scientifique – L’unité francophone dans la diversité : un rêve impossible?
Plus qu’un dénominateur commun linguistique, la Francophonie se veut et se proclame un espace de de partage et de promotion de valeurs. Au lendemain des indépendances africaines, Senghor rêvait déjà d’un « Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre ». La Charte de la Francophonie (2005) s’inscrit dans cette ligne de pensée par sa vision « [d’]un monde respectueux de la diversité culturelle et linguistique, dans lequel la langue française et les valeurs universelles […] contribuent […] à la formation d’une communauté internationale solidaire ». Parmi ces grands principes, la mission de l’OIF s’oriente autour de la paix et de la coopération, du respect des droits de l’Homme et du développement de la démocratie, du dialogue des cultures et de la promotion de l’éducation.
Or, les réalités de la Francophonie institutionnelle, composée d’États membres aux situations très variées, posent de grands défis à la réalisation de ces idéaux. D’une part, plusieurs pays francophones connaissent des difficultés considérables en matière de stabilité politique, de développement économique et de respect des droits humains. D’autre part, l’orientation même du projet francophone demeure contesté : s’agit-il d’un levier d’affirmation linguistique ou bien d’une alliance géopolitique au sein de laquelle le français n’aurait qu’un rôle secondaire ? Le Sommet de la Francophonie de 2018 (11-2 oct., Erevan, Arménie) se déroulera sous le signe du thème : « Vivre ensemble dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité : source de paix et de prospérité pour l’espace francophone ». Est-ce un rêve impossible ?
Les chercheur·e·s sont invité·e·s à soumettre une proposition de communication afin de mieux explorer ces questions. Il est possible d’adopter l’un des angles suivants ou d’en proposer un autre :
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Les résumés (environ 250 mots) doivent être accompagnés de sept [7] références bibliographiques ainsi que d’une courte biographie (50-75 mots) de l’auteur. Veuillez faire parvenir votre proposition à Clint Bruce (clint.bruce@usainteanne.ca) avant le 15 novembre. À la suite du colloque, un projet de publication est prévu.