De Pubnico à la ville créole – ou : passer son temps à lire le bottin

Au fil de l’histoire – Hier soir, ayant terminé une journée de recherche aux archives de la bibliothèque municipale de la Nouvelle-Orléans, j’ai demandé à mon chauffeur d’Uber de me déposer au 3223, rue Upperline, dans le quartier de Broadmoor. C’était un coup de tête, car ce n’est pas là où se trouve l’appart loué pendant mon bref séjour ici. C’est à cette adresse, que je venais de confirmer dans le City Directory de 1964, qu’a résidé pendant de nombreuses années le capitaine William Augustin d’Entremont, né en 1901 à Pubnico-Ouest, en Nouvelle-Écosse.

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Sur les traces de Beausoleil en Louisiane : Entrevue avec les archéologues du Projet Nouvelle-Acadie

Les articles de La Filière Louisiane sont publiés grâce à un partenariat entre Astheure et Les Carnets Nord/Sud, blogue de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales de l’Université Sainte-Anne. Cette série vise à faire mieux connaître les enjeux culturels de la Louisiane francophone et à favoriser le dialogue entre Acadiens et Louisianais.


Pour ce premier article de La Filière Louisiane, Clint Bruce s’est entretenu avec deux archéologues de l’Université de Louisiane à Lafayette au sujet de leurs efforts infatigables pour découvrir les vestiges de quelques-uns des tout premiers établissements acadiens en Louisiane. Le professeur Mark Rees et Amy Broussard, étudiante au doctorat, nous parlent du Projet Nouvelle-Acadie/New Acadia Project.

Cet échange a été traduit de l’anglais.

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Que veut dire ce T dans CRÉAcT ? À la rencontre d’un mot…

États de la recherche – Un blogue, pour une Chaire de recherche, peut servir de tribune pour communiquer des idées, des trouvailles et l’état des projets à l’extérieur de l’espace plus ou moins hermétique des colloques et des publications scientifiques. Un blogue, ça peut permettre de s’adresser à tout le monde. C’est le but premier de celui-ci, Les Carnets Nord/Sud.

D’entrée de jeu, pourtant, un obstacle surgit : le lexique. Qu’on le veuille ou non, en voulant décrire des phénomènes sociaux, politiques, économiques, etc., les chercheurs emploient souvent des termes méconnus du grand public, au sens opaque à première vue. C’est malheureux car, dans la très grande majorité des cas, les concepts auxquels renvoient ces mots sont bel et bien à la portée de tout le monde. Il suffirait d’un petit effort pour les expliquer. C’est le cas d’un terme qui reviendra souvent sous ma plume et qui figure dans le titre même de cette nouvelle chaire de recherche à l’Université Sainte-Anne : transnational (et « transnationalisme »).Lire la suite »