Œil sur l’Acadie / CRÉAcT en action ! – Un livre important vient de paraître : Pantry and Palate: Remembering and Rediscovering Acadian Food (Nimbus Publishing, 2017) de Simon Thibault (avec photos de Noah Fecks), journaliste à la réputation grandissante, originaire de la Baie Sainte-Marie et ancien de l’Université Sainte-Anne. Organisé par la Société acadienne de Clare et le Centre acadien de l’Université Sainte-Anne, le lancement, tenu à la Salle Richelieu le soir du 13 juin 2017, a attiré plus d’une centaine de personnes. Pour cette occasion marquante, M. Thibault a eu la gentillesse de nous demander de prononcer un mot d’introduction que nous présentons ici sous une forme légèrement retouchée.
Tout comme l’auteur de Pantry and Palate: Remembering and Rediscovering Acadian Food, un ouvrage riche, plein d’érudition et débordant d’images appétissantes grâce à la collaboration du photographe Noah Fecks, je suis de ceux-là qui croient que la cuisine acadienne des Maritimes est sous-estimée.
D’une part, elle est discrète, à l’instar du peuple qui s’en nourrit. D’autre part, elle souffre de la comparaison – injuste, à mon avis – avec la nourriture cadienne de la Louisiane, qualificatif qui reflète en fait un étiquetage identitaire d’une tradition culinaire créole, essentiellement franco-africaine dans ses origines.
Simon m’a demandé de vous adresser brièvement la parole afin de souligner quelques observations relativement aux destinées divergentes de ces deux traditions culinaires de la diaspora acadienne.