Intéressé-e par les études acadiennes ? Voici deux occasions de financement pour la maîtrise en Cultures et espaces francophones à l’Université Sainte-Anne…

Le comité de la maîtrise en cultures et espaces francophones à l’Université Sainte-Anne est ravi d’annoncer l’octroi par la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse de fonds pour appuyer la recherche de nos étudiants et étudiantes en études acadiennes.

Le fond d’intégration aux études supérieures de la FANE, d’une valeur de 5000 $, financera l’assistanat d’un étudiant ou d’une étudiante en début de parcours à temps plein, dont la problématique de départ s’insère dans le champ des études acadiennes. Dans une perspective de professionnalisation et d’initiation aux études supérieures, cet étudiant ou cette étudiante devra appuyer le comité de la maîtrise en cultures et espaces francophones dans l’organisation d’activités de mobilisation des connaissances et de promotion et diffusion des travaux de ses collègues dans le programme.

Pour soumettre sa candidature

  1. Les candidats et les candidates doivent avoir été admis·e·s au programme de maîtrise en culture et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne, Pointe-de-l’Église, Nouvelle-Écosse, Canada.
  2. Les candidats et les candidates doivent fournir une lettre d’intention (environ 500 mots) où elles ou ils expliquent leurs intérêts de recherche en lien avec l’Acadie et les francophonies canadiennes. Nous sommes conscients qu’à cette étape, les étudiants et les étudiants n’ont pas encore un projet de recherche détaillé; il est cependant important que les candidats et les candidates expliquent clairement les intérêts de recherche qui les amènent à s’inscrire au programme de maîtrise.

Un comité évaluera les demandes pour sélectionner le candidat ou la candidate qui recevra l’appui financier.

Date de soumission

La date limite pour recevoir les candidatures est le 21 août 2023.

Contact : Roger Gervais, coordinateur de la maîtrise (roger.gervais@usainteanne.ca)

Le fonds d’appui à la recherche de la FANE, d’une valeur de 5000 $ est, quant à lui, réservé aux étudiants ou étudiantes à temps plein en début de rédaction de leur mémoire. Le projet de recherche doit porter sur un enjeu qui marque la société acadienne contemporaine, notamment dans le contexte de la mondialisation. Le projet peut s’inscrire dans l’une ou l’autre des disciplines associées aux études françaises (littérature et linguistique) ou des sciences humaines (histoire, sociologie, psychologie, sciences politiques). Les projets portant plus spécifiquement sur l’Acadie de la Nouvelle-Écosse seront privilégiés. Une attention particulière sera également portée aux projets qui proposeront une approche comparative de l’Acadie avec les autres régions francophones du Canada ou de la francophonie internationale.

Pour soumettre sa candidature

Les candidats et les candidates doivent faire parvenir à la coordination du comité de la maîtrise en cultures et espaces francophones un dossier de candidature qui comprend :

  1. Une lettre d’intention de deux pages où ils ou elles résument le projet de recherche, présentent la méthodologie de recherche, font état du niveau d’avancement de leur projet de maîtrise et expliquent en quoi la bourse leur sera utile.
  2. Une lettre d’appui du directeur ou de la directrice de maîtrise du candidat ou de la candidate.
  3. Un relevé de notes démontrant que les personnes ont réussi avec succès la scolarité obligatoire à la maîtrise.

Un comité évaluera les demandes pour sélectionner le candidat ou la candidate qui recevra l’appui financier de 5 000 $.

Date de soumission

La date limite pour recevoir les candidatures est le 21 août 2021.

Contact : Roger Gervais, coordinateur de la maîtrise (roger.gervais@usainteanne.ca)

Intéressé-e par la maîtrise en Cultures et espaces francophones ? Date limite : 15 juillet 2023

Vous avez à cœur le monde francophone, la francophonie canadienne et/ou la culture acadienne ? Il y a des questions que vous aimeriez explorer à travers un projet de recherche ? Vous possédez déjà un diplôme de premier cycle et souhaitez poursuivre vos études au niveau supérieur ou élargir vos horizons professionnels ? L’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse sera peut-être votre prochaine destination, grâce au programme de maîtrise ès arts en Cultures et espaces francophones (CEFR – site web ici). Pour l’automne 2023, nous acceptons les candidatures provenant de l’Amérique du Nord jusqu’au 15 juillet 2023 (ou à partir de la session d’hiver 2024 pour les autres pays).

D’ailleurs vous pouvez tout savoir sur cette maîtrise en francophonie lors d’une séance d’information en ligne, le lundi 5 juin à 17h00 (en Atlantique) : https://us02web.zoom.us/j/82883178360?pwd=bEp3UmIvcmNpME95a2lrd3QwQ3RjZz09

Offert conjointement par le Département d’études françaises et le Département des sciences humaines, notre programme interdisciplinaire est une excellente occasion pour les étudiant-e-s de perfectionner leurs connaissances sur l’Acadie ainsi que sur les différentes francophonies canadiennes et internationales. Cette formation interdisciplinaire permettra également aux étudiant-e-s de s’initier au domaine de la recherche en les intégrant aux différentes activités que propose l’Université Sainte-Anne : assistanat de recherche avec des professeurs de qualité, participation à des conférences et à des colloques organisés sur le campus, implication dans différents projets de recherche et de publication, etc. Il y a de nombreux débouchés dans plusieurs domaines, y compris aux études de 3e cycle, pour les personnes diplômées en CEFR. Il est possible de suivre les cours à distance.

Pour plus de renseignements, contacter la professeure Chantal White, directrice du Département d’études françaises et coordinatrice de la maîtrise : chantal.white@usainteanne.ca.

NEW DEADLINE (May 31, 2024) – Influence, Inspirations, and Legacies: A Port Acadie Call for Papers

life has its faults
which forget nothing
apart from the essential simplicity of things

– Jean Wilson, excerpt from Grand Vent de tempête

What artists and intellectuals have helped us to think about Acadie?  What personalities have marked the evolution of Acadian society and francophone institutions? How can we guage the influence and inspiration of diverse sources and far horizons?  How and where do such contributions live on?  In March 2022, the community of Université Sainte-Anne, which hosts the journal Port Acadie, was brutally confronted with such questions following the unexpected death of a dear colleague, professor and writer Jean Wilson. In order to pay homage to him, our editorial team, in collaboration with the Department of French Studies, is preparing a double issue devoted to the themes: “Influence, Inspirations, and Legacies.”  With both sadness and pleasure, we are issuing this call for submissions to Port Acadie: An Interdisciplinary Review of Acadian Studies, no. 40-41, to be published in the fall of 2024.

We are seeking papers on the full range of topics related to these themes in Acadian Studies. In addition, a dedicated dossier in tribute to Jean Wilson will feature studies, reflections, and creative works having affinities with his interests and his thought. Testimonials on a personal level will also be welcome.

Port Acadie publishes refereed texts (in French or English)—i.e., scholarly articles and research notes—as well as essays (in French or English), reviews of academic and literary works, interviews, and creative texts. Manuscripts for the Spring and Fall 2024 issue should be submitted by May 31, 2024. For more information, see our website (https://www.usainteanne.ca/port-acadie) or write to us at the following address: port-acadie@usainteanne.ca

About Jean Wilson (1961-2022)

A native of Montreal, Professor Jean Wilson was a specialist in contemporary French literature, having studied at McGill University and the University of Montreal. He joined the Department of French Studies at Université Sainte-Anne in 1990. Jean’s dynamic and irreverent teaching earned him the admiration of his students, while his human qualities made him a highly valued colleague. From 1995 to 2003, he was a member of the editorial and management committee of Feux Chalins: Littératures des maritimes, which featured prose and poetry in both official languages. In 2013, he published a poetry collection, Grand vent de tempéte, with Maison Nouvelle Fédération. Alongside Jimmy Thibeault, Daniel Long and Désiré Nyela, he published Au-delà de l’exiguïté. Échos et convergences dans les littératures minoritaires, with Perce Neige, in 2016.  He was a longtime member of the editorial board of Dalhousie French Studies, one of the most prestigious scholarly journals of the Canadian Francophonie. He also worked on behalf of the Association of Professors and Librarians of Université Sainte-Anne (APPBUSA) for a fairer university. Jean was a respected mentor, an unfailing friend, and a loving father.

NOUVELLE DATE LIMITE, 31 mai 2024 – Influences, inspirations et héritages : appel à contributions pour la revue Port Acadie

la vie a ses torts
qui n’oublient rien
hormis l’essentielle simplicité des choses

– Jean Wilson, extrait du recueil Grand Vent de tempête

Quelles figures intellectuelles et artistiques nous ont aidés à penser l’Acadie ? Quelles personnalités ont marqué l’évolution de la société acadienne et des institutions francophones ? Comment évaluer l’apport des contributions et inspirations venues de sources et d’horizons divers ? À quelles échelles et sur quelle durée ces influences se font-elles sentir ? La communauté de l’Université Sainte-Anne, qui héberge la revue Port Acadie, s’est trouvée confrontée à ces questions d’une manière tout à fait brutale en mars 2022, en raison du décès inattendu d’un cher collègue, le professeur et écrivain Jean Wilson. Afin de lui rendre hommage, l’équipe de notre revue, en collaboration avec le Département d’études françaises, prépare un numéro double consacré au thème : « Influences, inspirations et héritages ».

Tout en s’ouvrant à une variété de sujets pertinents aux études acadiennes, ce numéro comprendra un dossier en hommage à Jean Wilson. Les textes destinés à ce dossier pourront présenter des études, des réflexions ou des œuvres de création ayant des affinités avec ses intérêts et sa pensée. Des témoignages au sujet de son influence, y compris sur le plan personnel, seront les bienvenus.

C’est donc avec plaisir que nous recevrons des soumissions pour le numéro double 40-41 de Port Acadie : revue interdisciplinaire en études acadiennes, à paraître à l’automne 2024. Port Acadie publie des textes arbitrés (en français ou en anglais) – études scientifiques, notes de recherche – ainsi que des textes de réflexion (en français ou en anglais), des comptes rendus d’ouvrages scientifiques et d’œuvres littéraires, des entretiens et des textes de création. Les manuscrits destinés au numéro du printemps et de l’automne 2024 devront nous parvenir d’ici le 31 février 2024.

Pour de plus amples renseignements, voir notre site web (https://www.usainteanne.ca/port-acadie) ou nous écrire à l’adresse suivante : port-acadie@usainteanne.ca

À propos de Jean Wilson (1961-2022)

Originaire de Montréal, le professeur Jean Wilson était spécialiste de littérature française contemporaine, ayant fait ses études à l’Université McGill et à l’Université de Montréal. Il a rejoint le Département d’études françaises de l’Université Sainte-Anne en 1990. Son enseignement dynamique et irrévérencieux lui a valu l’admiration de ses étudiants tandis que ses qualités humaines ont fait de lui un collègue très apprécié. De 1995 à 2003, il était membre du comité de rédaction et de direction de Feux Chalins : Littératures des maritimes, qui présentait des textes de prose et de poésie dans les deux langues officielles. En 2013, il a publié le recueil de poésie Grand vent de tempête : poésie, aux éditions Maison nouvelle fédération. En 2016, il a fait paraître, avec Jimmy Thibeault, Daniel Long et Désiré Nyela, Au-delà de l’exiguïté. Échos et convergences dans les littératures minoritaires, aux éditions Perce-Neige. Depuis plusieurs années, il siégeait au comité de rédaction de Dalhousie French Studies, l’une des plus prestigieuses revues savantes de la francophonie canadienne. Il s’est également engagé en faveur des revendications de l’Association des professeures, professeurs et bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne (APPBUSA) pour une université plus équitable. Jean était un mentor respecté, un ami indéfectible et un père aimant.

Succès retentissant du colloque étudiant en Cultures et espaces francophones !

Que d’échanges stimulants et que d’ambiance conviviale ! C’est ainsi que s’est déroulé samedi dernier, le 4 mars 2023, le colloque étudiant : « Être francophone : langue, identité et transformation sociale ». Organisé par les étudiant-e-s à la maîtrise en Cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne, cette manifestation scientifiques a eu lieu dans les locaux de l’Observatoire Nord/Sud ainsi que sur Zoom.

(Pour en savoir davantage sur la maîtrise ès arts en Cultures et espaces francophones, voir la page du programme.)

Au cours de la journée, plus d’une dizaine de communications ont été présentées par des chercheur-e-s des deuxième et troisième cycles, en provenance de notre institution ainsi que d’autres établissements, notamment de l’Université de Moncton. Le programme a adopté une logique concentrique : l’Acadie, puis le Canada francophone et enfin la francophonie mondiale.

Le coup d’envoi a été donné par la conférence d’honneur d’Isabelle Violette, professeure de sociolinguistique au Département d’études françaises de l’Université de Moncton : « L’insécurité linguistique comme objet discursif ou comment la trajectoire médiatique d’un concept savant est révélatrice de tensions sociales ». Cette conférence fera l’objet d’un épisode futur du balado Acadiversité du Studio N/S de l’Observatoire Nord/Sud.

La journée s’est terminée par une table ronde : « Arts et cultures pour un milieu inclusif en Acadie », réunissant la chanteuse et compositrice Vickie Deveau, l’écrivaine et animatrice culturelle Mélodie Jacquot-Paratte ainsi que Juliana Barnard, étudiante à la maîtrise, citoyenne engagée et conseillère municipale à Truro.

Ce colloque a bénéficié du programme des subventions internes de l’Université Sainte-Anne et du programme de subventions institutionnelles du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), ainsi que de la collaboration de l’Observatoire Nord/Sud.

Il y a lieu de féliciter tout-e-s les intervenant-e-s et tout particulièrement le comité organisateur du colloque, dont : Karmen d’Entremont, président du colloque et coordinateur de l’Observatoire Nord/Sud; Ramona Blinn et Gabrielle Samson, responsables des communications avec l’appui des professeur-e-s Clint Bruce et Tania Grégoire; Cody Donaldson et Dieu Hack-Polay, membres du comité scientifique aux côtés du professeur Daniel Long; Nazaire Joinville et Karmen d’Entremont, responsables de la logistique avec l’appui de la professeure Stéphanie St-Pierre; et Juliana Barnard qui s’est chargée de l’accueil avec l’aide du professeur Roger Gervais. Du début à la fin, l’organisation du colloque a profité d’un encadrement soutenu et enthousiaste de la part de la professeure Chantal White, directrice du Département d’études françaises et coordinatrice du programme de maîtrise.

Bravo à tout le monde et à bientôt pour le prochain colloque !

Programme du colloque – « Être francophone : langue, identité et transformation sociale » (samedi 4 mars 2023)

Le samedi 4 mars prochain, les étudiant-e-s de la Maîtrise ès arts en Cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne vous invitent à participer aux activités du premier colloque étudiant « Être francophone : langue, identité et transformation sociale ». Ce sera l’occasion de réfléchir davantage aux enjeux concernant le fait francophone, ici et ailleurs.

Vous trouverez ci-dessous le programme abrégé de la journée. Les activités se dérouleront dans les locaux de l’Observatoire Nord/Sud, au deuxième étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau sur le campus principal de l’Université Sainte-Anne. Il est également possible d’y assister sur Zoom : https://us02web.zoom.us/j/86445282334.

Pour de plus amples renseignements, voir le communiqué au sujet du colloque. Au plaisir de vous retrouver !

ÊTRE FRANCOPHONE : LANGUE IDENTITÉ ET TRANSFORMATION SOCIALE
Samedi 4 mars 2023, Université Sainte-Anne (Nouvelle-Écosse)

8h00Accueil et inscriptionEntrée de la bibliothèque
9h00-9h15Bienvenue et ouvertureObservatoire Nord/Sud
9h15-10h15Conférence d’honneur, Isabelle Violette, professeur de linguistique à l’Université de Moncton : L’insécurité linguistique comme objet discursif ou comment la trajectoire médiatique d’un concept savant est révélatrice de tensions socialesObservatoire Nord/Sud
10h15-10h30PAUSE-GOÛTER
10h30-12h30Communications – Acadie : la survivance à quel prix ?

« Familles, frontières et flux : la migration acadienne du Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse », Cody DONALDSON (U. Sainte-Anne)

« Des enfants prodigues ? identité acadienne dans des environnements anglicisés », Karmen D’ENTREMONT (U. Sainte-Anne)

« Les « non francophones » : étude de cas sur les sentiments d’appartenance et d’(il)légitimité en français des personnes en immersion française à l’Université de Moncton », Shayna-Eve HÉBERT (U. de Moncton)

« « Réveille » : Représentations médiatiques du français cadien lors du Congrès mondial acadien de 1999 », Ramona BLINN (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
12h30-14h00DÎNER
14h00-16h00Communications – La diversité de la langue en francophonie canadienne

« Mouvements sociaux et transformations : la mobilisation linguistique de 2018 pour la francophonie ontarienne », Zacharie COLLINS (U. de Moncton)

« De l’identité de « survivance » à l’identité « Franco-Albertaine » », Clara DAVOINE (Campus Saint-Jean, U. de l’Alberta)

« Les Forces armées canadiennes et les pratiques langagières inclusives bilingues dans l’engagement pour la diversité », Andréa PETERS (U. de Moncton)

« Être francophone en humour au Canada : regard sociolinguistique sur le spectacle Rire en français », Tommy BERGER (U. de Moncton)
Observatoire Nord/Sud
16h00-16h15PAUSE-GOÛTER
16h15-17h45Communications – Les effets de la mondialisation sur la francophonie internationale

« Identité, inclusion et appartenance : de la Francophonie internationale à la Nouvelle-Écosse », Juliana BARNARD (U. Sainte-Anne)

« La Chine et le néocolonialisme en Afrique francophone : enjeux linguistiques, culturels et économiques », Dieu HACK-POLAY (U. Sainte-Anne)

« Langues et musique populaire : vers une compréhension sociolinguistique de la marginalisation du français dans les chansons Compas en Haïti », Jean Junior Nazaire JOINVILLE (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
18h00-18h45Table ronde : Arts et cultures pour la création d’un milieu francophone inclusif en AcadieObservatoire Nord/Sud
18h45-19h00Remerciements et mots de la fin
19h30SOUPER

NEW DEADLINE – Diversity and inclusion in Acadie and in Acadian studies: Call for papers for the journal Port Acadie (April 1, 2023)

The editorial board of the journal Port Acadie: An Interdisciplinary Review in Acadian Studies is pleased to announce an extension of the deadline for submissions for issue 39 (Fall 2023), “Diversity and Inclusion in Acadie and in Acadian Studies.” Please see below our call for papers:

While the Acadian experience has always been characterized by plurality, due to the historical dispersal of communities, contemporary Acadie increasingly embraces the values ​​of diversity and inclusion. In the same spirit, our journal, true to its name, aims to be a haven that welcomes different perspectives in Acadian studies, in all disciplines and on a wide variety of issues. How has diversity shaped and how does it continue to shape Acadian society as well as the diaspora? How can we make inclusion a fundamental principle of Acadian studies?

In order to better understand these questions, we welcome submissions for issue 39 of Port Acadie : revue interdisciplinaire en études acadiennes, to be published in the fall of 2023. Port Acadie publishes refereed work (in French or in English) – scholarly articles and research notes – as well as essays (in French or in English), reviews of scholarly and literary publications, interviews and creative texts. Manuscripts for the Fall 2023 issue should be received by April 1, 2023.

For more information, see our website or write to us at the following address: port-acadie@usainteanne.ca

NOUVELLE DATE LIMITE – Diversité et inclusion en Acadie et en études acadiennes : appel à contributions pour la revue Port Acadie (1er avril 2023)

Le comité de Port Acadie : revue interdisciplinaire en études acadiennes est heureux d’annoncer une prolongation de la date limite de soumission pour son numéro 39 (automne 2023) : «Diversité et inclusion en Acadie et en études acadiennes». Voir ci-dessous l’appel à textes :

Alors que l’expérience acadienne s’est toujours caractérisée par la pluralité, du fait notamment de la dispersion historique des communautés, l’Acadie contemporaine assume de plus en plus les valeurs de diversité et d’inclusion. Dans ce même esprit, notre revue, fidèle à son nom, se veut un havre qui accueille différentes perspectives en études acadiennes, dans toutes les disciplines et sur une grande variété de problématiques. Comment la diversité a-t-elle façonné et continue-t-elle de façonner la société acadienne ainsi que la diaspora ? Comment faire de l’inclusion un principe fondamental des études acadiennes ?  

Afin de mieux cerner ces questions, nous recevrons avec plaisir des soumissions pour le numéro 39 de Port Acadie : revue interdisciplinaire en études acadiennes, à paraître à l’automne 2023. Port Acadie publie des textes arbitrés (en français ou en anglais) – études scientifiques, notes de recherche – ainsi que des textes de réflexion (en français ou en anglais), des comptes rendus d’ouvrages scientifiques et d’œuvres littéraires, des entretiens et des textes de création. Les manuscrits destinés au numéro de l’automne 2023 devront nous parvenir d’ici le 1er avril 2023. 

Pour de plus amples renseignements, voir notre site web ou nous écrire à l’adresse suivante : port-acadie@usainteanne.ca.

 

Chroniques de la Côte : La guerre de Crimée vue de la Louisiane rurale («Au rythme de notre monde» dans Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, 7 février 2023)

À noter que cette chronique a également paru dans l’édition du 7 février 2023 du Courrier de la Nouvelle-Écosse, sous la rubrique « Au rythme de notre monde ».

Il y a bientôt un an, la Russie envahissait l’Ukraine. Au Canada comme ailleurs, un élan de solidarité s’est manifesté envers la cause ukrainienne, une vague d’indignation et de sympathie stimulée par la couverture médiatique ainsi que par les médias sociaux. À quelques égards, les enjeux de ce conflit rappellent ceux d’un autre affrontement entre la Russie et les puissances occidentales : j’ai nommé la guerre de Crimée (1853-56).

L’une des guerres majeures du 19e siècle, l’affaire oppose l’Empire russe à une coalition formée par la France, le Royaume-Uni et la Sardaigne, alliée à Empire ottoman. Ce dernier, un État musulman et multiethnique chevauchant trois continents (l’Europe, l’Afrique et l’Asie du Moyen-Orient), s’estime menacé par les ambitions expansionnistes de la Russie. 

Alors que, de nos jours, Vladimir Poutine prétend vouloir libérer les populations russes de l’Ukraine, il s’agit à ce moment-là de l’ingérence du tsar Nicolas Ier au nom des communautés chrétiennes des territoires ottomans. La coalition vient à la rescousse de la Sublime Porte – surnom du gouvernement ottoman – afin de maintenir l’équilibre des rapports de force. 

Au terme des hostilités qui durent d’octobre 1853 jusqu’en mars 1856, la victoire de la coalition va assurer la neutralité de la mer Noire dans le but de restreindre l’influence russe dans la région – notamment, en interdisant la construction de fortifications ainsi que le passage de navires de guerre. C’est justement dans cette zone que s’est déroulé le principal épisode de la guerre, à savoir le siège de Sébastopol. Cette ville portuaire de la péninsule criméenne abritait une importante base navale qu’une expédition franco-britannique visait à conquérir. 

Le port de Sébastopol en 2005, à l’époque où la Crimée faisait partie de l’Ukraine. (Crédit photo : VascoPlanet Crimea Photography; source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Sevastopol004.jpg, sous la licence CC BY-SA 2.0)

Le siège allait durer onze mois, d’octobre 1854 à septembre 1855, jusqu’à la prise de Sébastopol. Très lourde en pertes humaines, cette bataille a été immortalisée par un poème d’Alfred Tennyson, «The Charge of the Light Brigade» («La charge de la brigade légère»), qui commémore l’issue désastreuse d’une attaque par les forces anglaises.

D’ailleurs, la Crimée d’aujourd’hui n’a rien perdu de sa pertinence stratégique : on se souviendra qu’en 2014 la Russie s’est emparée de la péninsule alors qu’elle appartenait à l’Ukraine depuis 1954, en vertu d’un transfert décidé par les autorités de l’Union soviétique.  

Pourquoi m’intéresser à ce moment de l’histoire géopolitique ? Ce n’est pas tant la récente invasion de l’Ukraine qui y a attiré mon attention que mes recherches sur la Louisiane, figurez-vous. En dépouillant un journal de langue française de la paroisse Saint-Jacques, entre Bâton-Rouge et La Nouvelle-Orléans, j’ai constaté que le conflit de 1853-56 faisait alors l’objet d’une couverture abondante et approfondie, même si les États-Unis n’étaient pas parmi les belligérants. 

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Immigrants acadiens d’Argyle en Nouvelle-Angleterre et leur attachement au pays d’origine (Carmen d’Entremont)

Carmen d’Entremont est stagiaire postdoctorale à l’Observatoire Nord/Sud dans le cadre de l’initiative Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord et collaboratrice au projet Repenser l’Acadie dans le monde.

Entre le milieu du 19e siècle et la Seconde Guerre mondiale, 900 000 Canadiens français et plusieurs milliers d’Acadiens des Maritimes émigrent aux États-Unis. Lié à l’industrialisation, ce mouvement migratoire marquera l’histoire de l’Amérique française. Dans la région acadienne d’Argyle, au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, ce sont des pêcheurs en quête de nouvelles opportunités qui amorcent l’émigration, contrairement au Québec où, aux débuts, la population migrante est majoritairement constituée d’agriculteurs endettés. C’est à partir de 1871, un peu plus tard qu’au Québec, que l’immigration acadienne prend de l’ampleur. Si on a beaucoup étudié l’émigration des Canadiens français aux États-Unis, l’expérience acadienne a attiré moins d’attention des chercheurs.

Au cours des années 1980 et 1990, Claire Quintal, directrice-fondatrice de l’Institut français du Collège de l’Assomption au Massachusetts, organisait une dizaine de colloques afin de promouvoir une meilleure connaissance de la francophonie nord-américaine. Les actes rassemblent une quantité impressionnante de connaissances. Les articles portant sur l’émigrant acadien examinent notamment les causes du mouvement et ses effets sur la démographie, les interventions de l’élite, le patrimoine folklorique et la survivance du peuple émigré. Parmi les études effectuées à cette époque, celle de Laura Sadowsky sur les Acadiens de Chéticamp à Waltham est la plus approfondie. Sadowsky démontre que l’implication d’institutions francophones comme la paroisse et la French cluba favorisé la préservation du folklore aux États-Unis. Selon elle, c’est en faisant appel à la chanson et à la danse que les immigrants ont réussi à maintenir leur identité ethnique. Plus récemment, quelques universitaires ont analysé la participation des femmes à ce mouvement migratoire. Plusieurs aspects de l’exode restent inexplorés.

Le texte que je rédige pour le collectif Repenser l’Acadie dans le monde vise à cerner ce qui reste de l’acadianité chez une douzaine de descendants d’immigrants acadiens d’Argyle ayant vécu en Nouvelle-Angleterre pendant un minimum de 20 ans, et à saisir les moyens employés pour entretenir un sentiment d’appartenance. L’étude s’appuie sur un corpus d’entretiens constitué dans le cadre du projet « Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord », dirigé par l’historien Yves Frenette. Ici, je jetterai un coup d’œil sur les liens affectifs maintenus avec le lieu d’origine, notamment l’attachement à la Nouvelle-Écosse, un thème souvent évoqué lors des entretiens.

Lire la suite sur le blogue Repenser l’Acadie dans le monde…