Les articles de La Filière Louisiane sont publiés grâce à un partenariat entre Astheure et Les Carnets Nord/Sud, blogue de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales (CRÉAcT) de l’Université Sainte-Anne. Cette série vise à faire mieux connaître les enjeux culturels de la Louisiane francophone et à favoriser le dialogue entre Acadiens et Louisianais.
Qu’ont en commun la Corée du Sud, l’Estonie, la Thaïlande et le Mexique? Si vous avez répondu : «des mets épicés», détrompez-vous : la soupe à la choucroute estonienne, infailliblement accompagnée d’un morceau robuste de pain de seigle, n’a que peu à voir avec un bibimbap savamment pimenté, un steak thaï au poivre ou un mole poblano dûment relevé. Si vous vous êtes dit : «Tiens, ces pays-là sont tous des membres observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie», c’est en plein dans le mille.

C’est à ce statut qu’aspire désormais la Louisiane, cet État américain dont la gastronomie, connue pour ses plats piquants et appréciée dans le monde entier, reflète un héritage francophone aux ingrédients les plus divers. En dépit d’une présence régulière aux Sommets de la Francophonie, elle ne fait pas partie de l’organisme international fédérant les pays et gouvernements ayant le français en partage.