Les articles de La Filière Louisiane sont publiés grâce à un partenariat entre Astheure et Les Carnets Nord/Sud, blogue de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales (CRÉAcT) de l’Université Sainte-Anne. Cette série vise à faire mieux connaître les enjeux culturels de la Louisiane francophone et à favoriser le dialogue entre Acadiens et Louisianais.
Le samedi après T-Day, nous étions après manger dans un restaurant thaïlandais à Métairie, municipalité de l’agglomération métropolitaine de La Nouvelle-Orléans. À voix feutrées on était après discuter de l’horreur orange qui s’en venait pendant que le monde à la table d’en face pestait contre les «idiots» manifestant dans les rues. C’est à ce moment-là qu’on est passé à notre langue à nous, le français. Au cours de notre déjeuner, le couple devenait de plus en plus énervé et perturbé par notre emploi d’une langue « étrangère »… mais native. Alors que leurs commentaires à l’encontre des protestataires se faisaient toujours plus bruyants, ils jetaient des coups d’œil nerveux dans notre direction. « Tous ces manifestants devraient être rassemblés puis envoyés à Cuba s’ils n’aiment pas les États-Unis », dit la femme. Eux-autres ricanaient de plus belle en nous entendant continuer notre conversation en français.
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