Un appel à communications est lancé pour le colloque étudiant pluridisciplinaire, « Échanges et appartenances en espaces francophones », qui aura lieu à l’Université Sainte-Anne (Pointe-de-l ’Église, Nouvelle-Écosse, Canada), le samedi 9 mars 2024.
Comment peut-on définir l’espace francophone ? Est-ce que les institutions de la Francophonie encouragent à tisser les liens entre les francophones ? Peut-on dire que l’Organisation internationale de la Francophonie crée, entre autres, de véritables échanges artistiques, linguistiques, culturels et économiques ?
En raison du multilinguisme dans les espaces francophones, le rapport du locuteur du français à sa langue devient de plus en plus problématique. En dépit du statut de la langue française et de sa propagation dans le monde, non seulement la francophonie comme communauté de peuples fait l’objet de débats, mais aussi nombreux sont des francophones qui tendent vers l’assimilation en raison d’une forte consommation d’autres langues dominantes, particulièrement l’anglais.En ce sens, ce colloque étudiant explorera les échanges ainsi que les sentiments d’appartenances dans la francophonie.
Les communications peuvent explorer les questions suivantes, par exemple :
Comment les échanges culturels s’effectuent-ils dans les espaces francophones ?
Comment les francophones vivent-ils les contacts linguistiques dans leurs milieux ?
Comment les immigrants allophones arrivent-ils à s’intégrer dans les milieux francophones ?
Les minorités de genres arrivent-elles à s’intégrer dans les espaces francophones ?
Les faits culturels ont-ils tous un sens dans la Francophonie, indépendamment du lieu d’appartenance ?
Les chercheur·e·s étudiant·e·s en fin de baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat, sont invité·e·s à soumettre leur proposition de communication à notre responsable des communications, Sandrine Pagé (Sandrine.Page@usainteanne.ca) avant le 22 janvier 2024. Prière de préciser dans l’objet du courriel : Colloque étudiant – communication.
Merci de fournir les informations suivantes :
Coordonnées de l’auteur·e (nom, prénom, fonction, établissement/organisation et adresse courriel)
Titre de la communication
Résumé (environ 250 mots)
Courte biographie de l’auteur·e (environ 50-75 mots).
Nous envisageons une publication à la suite du colloque.
Ce colloque étudiant est organisé par les étudiant-e-s à la Maîtrise en cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne, en partenariat avec l’Observatoire Nord/Sud et en collaboration avec le département d’études françaises de Sainte-Anne et l’Afcas-Acadie.
Pointe-de-l’Église (N.-É.), le 26 octobre 2023 – La sixième classe de maître de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales (CRÉAcT) de l’Université Sainte-Anne sera animée par Rohini Bannerjee de St. Mary’s University. Spécialiste d’études francophones, elle s’intéresse aux enjeux de l’équité, de la diversité et de l’inclusion.
Cette table ronde, intitulée Quand nos identités se croisent : comprendre l’intersectionnalité, aura lieu dans les locaux dans l’Observatoire Nord/Sud, au 2e étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau, le jeudi 16 novembre 2023 à 19h00. La conversation abordera la notion d’intersectionnalité qui renvoie au fait que chaque personne a plusieurs identités qui se chevauchent, et que ce phénomène conditionne l’expérience de groupes minoritaires ou marginalisés. Gratuite et ouverte au public, l’activité sera aussi diffusée sur Zoom [https://us02web.zoom.us/j/81136401395].
Fille d’immigrants de l’Inde au territoire de Mik’ma’ki, et francophone de formation, Rohini Bannerjee est vice-présidente associée à Saint Mary’s University, chargée de la diversité, de l’inclusion et de l’équité. Parallèlement professeure titulaire en études francophones au Département des langues et cultures, elle mène des recherches sur les littératures et les cultures francophones de l’océan Indien. En plus de ses essais, madame Bannerjee a publié des poèmes et des récits en Espagne, en Inde et au Canada.
Le thème de l’intersectionnalité se trouve au cœur d’un projet de recherche dirigé par le professeur Clint Bruce, titulaire de la CRÉAcT et directeur de l’Observatoire Nord/Sud, sur la dimension identitaire et les retombées sociales du Congrès mondial acadien 2024. « Ayant été suspendues pendant la pandémie, les classes de maître font maintenant un retour en force grâce à la collaboration de Rohini Bannerjee, qui apporte une perspective précieuse sur les questions de diversité et d’inclusivité », explique monsieur Bruce.
Suivant la formule des classes de maître, cette table ronde prendra la forme d’un séminaire composé d’étudiants et de professeurs ainsi que de membres de la communauté. Le public sera invité à contribuer à la discussion.
La classe de maître est composée des personnes suivantes :
Arianne Des Rochers, traductrice et professeure à l’Université de Moncton
Jean-Philippe Giroux, rédacteur-en-chef du Courrier de la Nouvelle-Écosse
Johnsly Ira, étudiant en CEFR et originaire d’Haïti
Sandrine Mounier, docteure de l’Université du Québec à Montréal
Madjiguène Ndèye, étudiante en CEFR et enseignante au Cap-Breton
Sandrine Pagé, étudiante en CEFR
À propos de l’Université Sainte-Anne
Fière de son caractère francophone, l’Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l’apprentissage, la recherche, l’innovation et l’épanouissement en français. En effet, ancrée dans l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, l’Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L’Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d’un monde en constante mutation.
À noter que cette chronique a également paru dans l’édition du 22 septembre 2023 du Courrier de la Nouvelle-Écosse, sous la rubrique « Au rythme de notre monde ».
« Venez vivre votre Acadie ! » Telle s’annonce la devise du prochain Congrès mondial acadien, qui se déroulera du 10 au 18 août 2024 dans la région hôtesse du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. En plus de ses qualités poétiques, c’est-à-dire les trois mots courts commençant par V et débouchant sur « Acadie », ce slogan met l’accent sur la multiplicité du fait acadien.
Si les communautés de l’Acadie de l’Atlantique, d’une part, et les populations et les individus de la diaspora, d’autre part, s’unissent autour d’une mémoire commune, il n’y a pas pour autant une déclinaison unique de l’identité acadienne ou une seule façon de se définir comme Acadienne ou Acadien.
D’ailleurs, lors du Congrès mondial acadien (CMA) 2024, c’est un coin particulier de l’Acadie – l’un des plus beaux, sinon le plus beau, diraient certains comme moi ! – que le monde entier est invité à découvrir, et où des gens venus de partout chercheront à raffermir leur sentiment d’appartenance. En retour, le caractère acadien et francophone des municipalités hôtesses d’Argyle et de Clare se verra renforcé par les manifestations culturelles et leurs retombées… C’est du moins le souhait.
Quel rôle le CMA 2024 jouera-t-il dans la revitalisation des régions hôtesses ? Quels types d’expériences connaîtront les participantes et participants, d’ici et d’ailleurs ? Quelles représentations de l’histoire et de la culture acadiennes seront privilégiées au cours des célébrations et rassemblements ? Quelles discussions auront lieu et quels liens seront tissés ? Bref, en quoi le prochain Congrès va-t-il donner une orientation à l’Acadie entière dans les années à venir ? Et comment tout cela s’organise-t-il ?
Crédit photo : Clint Bruce
J’ai l’honneur de me trouver à la tête d’une équipe de recherche qui va justement se pencher sur ces questions. Cette initiative s’intitule « Vers l’Acadie de l’avenir : enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien ». Elle bénéficie d’un financement substantiel du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, dans le cadre de son programme de « développement de partenariat ». Pluridisciplinaire et multisectoriel, notre projet s’efforcera de mieux saisir les retombées sociales de ce grand événement, et ce, en considérant l’identité acadienne dans une perspective d’intersectionnalité.
Mettons les freins tout de suite, car il y a du vocabulaire là-dedans ! Pas besoin de sortir votre dictionnaire : je me charge d’élucider quelques mots passablement opaques.
Paru aux Presses de l’Université Laval dans le cadre de sa collection «Culture française d’Amérique», parainée par la CEFAN, ce recueil d’études est dirigé par les chercheur-e-s Michael Poplyansky (Cité universitaire francophone de l’Université de Regina), Clint Bruce (Université Sainte-Anne), Joel Belliveau (Centre de recherche sur les francophonies canadiennes, Université d’Ottawa), Anne-André Denault (CEGEP de Trois-Rivières) et Stéphanie St-Pierre (Université Sainte-Anne). De quoi s’agit-il dans ce livre ?
En voici un aperçu : De la fin des années 1960 au début des années 1980, les «années 68» sont marquées par le militantisme intense et le changement culturel rapide. Un aspect demeure mal compris : les revendications collectives des minorités nationales. Pour celles-ci, on observe la naissance de mouvements politiques qui luttent pour l’épanouissement de leurs communautés.
Ce recueil se concentre sur les répercussions des «années 68» sur les peuples francophones du Canada et des Etats-Unis. Il s’intéresse aussi aux minorités nationales évoquées plus rarement par la littérature scientifique francophone, notamment les Chicanos du sud-ouest des Etats-Unis et les peuples autochtones de la Colombie-Britannique. Ainsi, en proposant des regards croisés sur différents mouvements nationalitaires, ce recueil offre une perspective originale sur une période marquante de l’histoire du monde contemporain.
Voir ci-dessous la table des matières.
La présentation de ce livre marquant sera enrichie d’un témoignage local de l’époque de la part de Glenda Doucet-Boudreau. Originaire de la Baie Sainte-Marie, Glenda Doucet-Boudreau est une Acadienne remarquable qui a consacré sa vie au développement et au bien-être des communautés acadiennes et francophones. Infirmière de formation, elle consacre une grande partie de son temps libre à soutenir des initiatives contribuant à la vitalité des communautés acadiennes, notamment dans les secteurs de l’éducation, des droits des femmes et de la promotion du patrimoine acadien.
Glenda a joué un rôle majeur dans le secteur de l’éducation en s’impliquant dans des procédures judiciaires pour faire respecter l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. En 2003, l’arrêt Doucet-Boudreau de la Cour suprême du Canada a réaffirmé la responsabilité des provinces et des territoires de respecter leurs obligations en matière d’enseignement dans la langue de la minorité. Enfin, Glenda travaille à la promotion du patrimoine acadien et de la condition féminine. Elle est membre fondatrice de l’Association Madeleine-LeBlanc à Clare en 1975, et de la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse en 1983. Elle a siégé pendant de nombreuses années aux conseils d’administration de ces deux organismes et a représenté la Nouvelle-Écosse au conseil d’administration de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne, au niveau national, pendant cinq ans.
TABLES DES MATIÈRES : La dimension oubliée des années 1968 – Mobilisations de minorités nationales au Canada et aux États-Unis
Introduction – Michael Poplyansky, Clint Bruce, Joel Belliveau, Anne-Andrée Denault et Stéphanie St-Pierre
LES MINORITÉS NATIONALES NORD-AMÉRICAINES : ANGLE MORT DES ANNÉES 1968 ?
Une cécité peut en cacher une autre : le Canada francophone et « Mai 68 » dans la mémoire européenne – Ingo Kolboom
Octavio Romano et la critique chicano de l’Amérique – Ignacio M. García
La jeunesse fransaskoise dans les années 1968 : un portrait exploratoire – Michael Poplyansky
LE DÉPASSEMENT DES FRONTIÈRES ÉTATIQUES
L’éloignement et le rapprochement des Canadiens français : une réponse de Gabrielle Roy au nationalisme des années 1960 – Jérôme Melançon
Redéfinir le territoire historique en milieu minoritaire : étude de cas de la fondation de l’Institut franco-ontarien et du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest – Stéphanie St-Pierre
De la survivance à l’affirmation culturelle : l’alliance entre le Québec et les collectivités francophones des États-Unis, le cas des Franco-Américains – Anne-Andrée Denault
Le maire Jones, Acadien honoraire ? ! ? : répercussions politiques du projet de jumelage municipal entre Moncton (N.-B.) et Lafayette (Louisiane) – Clint Bruce
À LA RENCONTRE DE L’AUTRE
Aujourd’hui, j’suis réveillée pis j’reprends le temps perdu : l’expérience de l’histoire dans Québécoises deboutte ! (1971-1974) – Daniel Poitras
Nos luttes communes : droits de femmes autochtones et édification de coalitions transraciales pendant l’Année internationale de la femme (1975) – Sarah Nickel
Au carrefour des nations : la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme à l’écoute des Autochtones. . 245 Lucie Terreaux
TÉMOIGNAGES D’ACTEURS DE L’ÉPOQUE
Nicole Boudreau, ancienne présidente de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
Laurier Gareau, dramaturge et historien fransaskois
Jean-Marie Nadeau, ancien président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick
David Cheramie, Ph. D., ancien directeur du Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL)
La revue Port Acadie comprend désormais un volet « Création littéraire ». À l’image du titre de la revue, cette section se veut un port, accueillant des autrices et des auteurs de tous les horizons de l’Acadie. Nous acceptons des textes inédits de tous les types de formes brèves (poésie, nouvelle, conte, etc.), tant des artistes de la relève que des écrivain-e-s d’expérience. Se voulant le reflet de la diversité et de la richesse de l’Acadie, le volet invite la soumission de textes en français, en langue Mi’gmaq, en anglais et en créole louisianais ainsi que d’œuvres multilingues.
C’est dans cet esprit que nous recevrons avec plaisir des soumissions de textes de création pour le numéro 39 de Port Acadie, intitulé Diversité et inclusion en Acadie et en études acadiennes. En effet, ce numéro invite à penser la manière dont la diversité a façonné et façonne toujours l’Acadie et sa diaspora. Les textes destinés au numéro de l’automne 2023 devront nous parvenir d’ici le 15 septembre 2023 et seront accompagnés d’une notice bio-bibliographique d’une soixantaine de mots. Prière de faire parvenir ces documents à l’adresse suivante : port-acadie@usainteanne.ca.
Stage postdoctoral sur l’identité ethnoculturelle en milieu francophone (Concours SA2306-05)
Observatoire Nord/Sud : projet sur le Congrès mondial acadien
L’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, centre voué à l’étude de la diaspora acadienne et de l’Acadie dans sa dimension internationale, a le plaisir d’annoncer un appel à candidatures pour un stage postdoctoral d’une durée de deux ans, dans le cadre du projet « Vers l’Acadie de l’avenir ? Enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien ». La personne retenue aura la responsabilité de coordonner cette initiative tout en poursuivant des recherches liées au projet ou dans un domaine connexe. Il s’agit donc d’une expérience de professionnalisation extraordinaire, destinée à un·e candidat·e exceptionnel·le, titulaire d’un doctorat en sciences humaines ou sociales. Il n’est pas nécessaire de posséder déjà une expertise sur l’Acadie ou en études acadiennes, seulement de s’intéresser à ce domaine.
L’initiative est dirigée par Clint Bruce, titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en études acadiennes et transnationales, ou CRÉAcT. Ce projet a pour but de mener à bien un programme de recherche collectif et collaboratif en prenant pour objet le Congrès mondial acadien (CMA), un événement culturel de grande envergure dont la prochaine édition se tiendra en août 2024 au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Notre collaboration se fonde sur un partenariat pluridisciplinaire et intersectoriel qui rassemble 17 chercheur·e·s universitaires venant de trois établissements aux côtés de huit organismes partenaires.
Organisé tous les cinq ans depuis 1994, le CMA se veut une occasion de « retrouvailles » du peuple acadien qui fut brutalement dispersé au milieu du 18e siècle. Bien plus que des commémorations à valeur symbolique, les Congrès rassemblent les forces vives de la société acadienne dans l’espoir de faire rayonner l’Acadie et de susciter un engagement renouvelé envers l’identité acadienne. Notre objectif est double. Sur le plan scientifique, notre équipe pluridisciplinaire étudiera l’impact social et les effets identitaires du CMA, tant au niveau local qu’à l’échelle du Canada atlantique et de la diaspora acadienne, ainsi que les modèles de gouvernance et les instruments de politiques publiques mobilisés par les instances décisionnelles. Sur le plan des retombées sociales, nos activités de recherche et de mobilisation des connaissances seront élaborées en concertation avec nos organismes partenaires de la société civile, afin d’informer leur planification stratégique et de guider leurs actions sur le terrain. Plus largement, les initiatives du partenariat visent à éclairer les débats publics et les processus décisionnels sur des enjeux d’ordre socioculturel en milieu minoritaire francophone. Les enquêtes s’articuleront autour de cinq axes thématiques inspirés des « Défis mondiaux » du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada : 1) expériences identitaires au prisme des représentations sociales; 2) des systèmes de gouvernance efficaces; 3) enjeux de l’immigration et de l’inclusion; 4) l’identité ethnoculturelle à l’ère de la société asociale; 5) idéologies linguistiques et analyse des discours de l’acadianité. Tout en puisant dans les réflexions sur les minorités ethnolinguistiques, notre approche s’oriente davantage vers une perspective intersectionnelle. Nous nous intéressons ainsi aux mécanismes d’inclusion et d’exclusion par rapport au « nous » acadien, en accordant une attention soutenue aux appartenances multiples des individus et aux expressions de l’identité collective. Ouvrant sur les dynamiques de la « grande Acadie » de l’Atlantique et de la diaspora en interaction avec la Francophonie internationale, notre projet s’ancrera résolument dans le terrain que constitue la région hôtesse du CMA, à savoir les municipalités d’Argyle et de Clare dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse.
Les personnes désireuses d’en savoir davantage afin de préparer leur dossier peuvent contacter le directeur aux coordonnées indiquées ci-dessous.
Description
Le stage postdoctoral sera d’une durée de 24 mois et il débutera le 1er janvier 2024. Il correspond à un engagement à temps complet.
CONDITIONS :
Salaire de 45 000 $ par an (auquel s’ajouteront les avantages sociaux)
Allocation de voyage à des fins de recherche
Lieu de travail : Campus de Pointe-de-l’Église, Université Sainte-Anne.
PROFIL RECHERCHÉ:
Avoir obtenu un doctorat en sciences humaines ou sociales durant les 5 dernières années
Avoir des publications (publiées ou à paraître) dans des revues pertinentes et démontrant une expertise reliée au poste
Avoir des aptitudes pour la recherche interdisciplinaire et la volonté de travailler de façon collaborative
Connaissance du français et de l’anglais.
RESPONSABILITÉS :
Assurer la coordination du partenariat et participer à la gouvernance du projet
Appuyer l’encadrement des assistant-e-s de recherche de 1er, 2e et 3e cycles
Mener des recherches liées aux problématiques du projet
Collaborer à certains travaux de l’équipe (à déterminer) selon les intérêts de recherche de la/du stagiaire.
MISE EN CANDIDATURE:
Date de clôture du concours : 15 septembre 2023 ou jusqu’à ce que le poste soit comblé.
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur lettre de candidature, leur curriculum vitæ et deux lettres d’appui par courriel à : Monsieur Clint Bruce – clint.bruce@usainteanne.ca Directeur, Observatoire Nord/Sud et Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales Université Sainte-Anne Pointe-de-l’Église (N.-É.) B0W 1M0 Téléphone : 902-769-2114, poste 7230
Toutes les personnes qualifiées sont invitées à postuler. La priorité sera toutefois accordée aux personnes détenant la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente. L’Université Sainte-Anne s’engage à favoriser un milieu de travail équitable, diversifié et inclusif. Nous accueillons les candidatures de toutes les personnes qualifiées. Nous encourageons les femmes, les Autochtones d’Amérique du Nord, les membres de groupes de minorités visibles, les personnes en situation de handicap, les personnes de toute orientation sexuelle ou identité de genre et d’expression, ainsi que toutes celles et ceux qui peuvent contribuer à une plus grande diversification des idées et de l’université, à postuler.
L’Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l’excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d’apprentissage expérientiel favorisant l’engagement et la réussite des étudiants et un contexte favorable à l’établissement d’une culture d’excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est un partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions entourant ses campus et de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.
Vous avez à cœur le monde francophone, la francophonie canadienne et/ou la culture acadienne ? Il y a des questions que vous aimeriez explorer à travers un projet de recherche ? Vous possédez déjà un diplôme de premier cycle et souhaitez poursuivre vos études au niveau supérieur ou élargir vos horizons professionnels ? L’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse sera peut-être votre prochaine destination, grâce au programme de maîtrise ès arts en Cultures et espaces francophones(CEFR – site web ici). Pour l’automne 2023, nous acceptons les candidatures provenant de l’Amérique du Nord jusqu’au 15 juillet 2023 (ou à partir de la session d’hiver 2024 pour les autres pays).
Offert conjointement par le Département d’études françaises et le Département des sciences humaines, notre programme interdisciplinaire est une excellente occasion pour les étudiant-e-s de perfectionner leurs connaissances sur l’Acadie ainsi que sur les différentes francophonies canadiennes et internationales. Cette formation interdisciplinaire permettra également aux étudiant-e-s de s’initier au domaine de la recherche en les intégrant aux différentes activités que propose l’Université Sainte-Anne : assistanat de recherche avec des professeurs de qualité, participation à des conférences et à des colloques organisés sur le campus, implication dans différents projets de recherche et de publication, etc. Il y a de nombreux débouchés dans plusieurs domaines, y compris aux études de 3e cycle, pour les personnes diplômées en CEFR. Il est possible de suivre les cours à distance.
Pour plus de renseignements, contacter la professeure Chantal White, directrice du Département d’études françaises et coordinatrice de la maîtrise : chantal.white@usainteanne.ca.
la vie a ses torts qui n’oublient rien hormis l’essentielle simplicité des choses
– Jean Wilson, extrait du recueil Grand Vent de tempête
Quelles figures intellectuelles et artistiques nous ont aidés à penser l’Acadie ? Quelles personnalités ont marqué l’évolution de la société acadienne et des institutions francophones ? Comment évaluer l’apport des contributions et inspirations venues de sources et d’horizons divers ? À quelles échelles et sur quelle durée ces influences se font-elles sentir ? La communauté de l’Université Sainte-Anne, qui héberge la revue Port Acadie, s’est trouvée confrontée à ces questions d’une manière tout à fait brutale en mars 2022, en raison du décès inattendu d’un cher collègue, le professeur et écrivain Jean Wilson. Afin de lui rendre hommage, l’équipe de notre revue, en collaboration avec le Département d’études françaises, prépare un numéro double consacré au thème : « Influences, inspirations et héritages ».
Tout en s’ouvrant à une variété de sujets pertinents aux études acadiennes, ce numéro comprendra un dossier en hommage à Jean Wilson. Les textes destinés à ce dossier pourront présenter des études, des réflexions ou des œuvres de création ayant des affinités avec ses intérêts et sa pensée. Des témoignages au sujet de son influence, y compris sur le plan personnel, seront les bienvenus.
C’est donc avec plaisir que nous recevrons des soumissions pour le numéro double 40-41 de Port Acadie : revue interdisciplinaire en études acadiennes, à paraître à l’automne 2024.Port Acadie publie des textes arbitrés (en français ou en anglais) – études scientifiques, notes de recherche – ainsi que des textes de réflexion (en français ou en anglais), des comptes rendus d’ouvrages scientifiques et d’œuvres littéraires, des entretiens et des textes de création. Les manuscrits destinés au numéro du printemps et de l’automne 2024 devront nous parvenir d’ici le 31 février 2024.
Originaire de Montréal, le professeur Jean Wilson était spécialiste de littérature française contemporaine, ayant fait ses études à l’Université McGill et à l’Université de Montréal. Il a rejoint le Département d’études françaises de l’Université Sainte-Anne en 1990. Son enseignement dynamique et irrévérencieux lui a valu l’admiration de ses étudiants tandis que ses qualités humaines ont fait de lui un collègue très apprécié. De 1995 à 2003, il était membre du comité de rédaction et de direction de Feux Chalins : Littératures des maritimes, qui présentait des textes de prose et de poésie dans les deux langues officielles. En 2013, il a publié le recueil de poésie Grand vent de tempête : poésie, aux éditions Maison nouvelle fédération. En 2016, il a fait paraître, avec Jimmy Thibeault, Daniel Long et Désiré Nyela, Au-delà de l’exiguïté. Échos et convergences dans les littératures minoritaires, aux éditions Perce-Neige. Depuis plusieurs années, il siégeait au comité de rédaction de Dalhousie French Studies, l’une des plus prestigieuses revues savantes de la francophonie canadienne. Il s’est également engagé en faveur des revendications de l’Association des professeures, professeurs et bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne (APPBUSA) pour une université plus équitable. Jean était un mentor respecté, un ami indéfectible et un père aimant.
Que d’échanges stimulants et que d’ambiance conviviale ! C’est ainsi que s’est déroulé samedi dernier, le 4 mars 2023, le colloque étudiant : « Être francophone : langue, identité et transformation sociale ». Organisé par les étudiant-e-s à la maîtrise en Cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne, cette manifestation scientifiques a eu lieu dans les locaux de l’Observatoire Nord/Sud ainsi que sur Zoom.
(Pour en savoir davantage sur la maîtrise ès arts en Cultures et espaces francophones, voir la page du programme.)
Au cours de la journée, plus d’une dizaine de communications ont été présentées par des chercheur-e-s des deuxième et troisième cycles, en provenance de notre institution ainsi que d’autres établissements, notamment de l’Université de Moncton. Le programme a adopté une logique concentrique : l’Acadie, puis le Canada francophone et enfin la francophonie mondiale.
Le coup d’envoi a été donné par la conférence d’honneur d’Isabelle Violette, professeure de sociolinguistique au Département d’études françaises de l’Université de Moncton : « L’insécurité linguistique comme objet discursif ou comment la trajectoire médiatique d’un concept savant est révélatrice de tensions sociales ». Cette conférence fera l’objet d’un épisode futur du balado Acadiversité du Studio N/S de l’Observatoire Nord/Sud.
La journée s’est terminée par une table ronde : « Arts et cultures pour un milieu inclusif en Acadie », réunissant la chanteuse et compositrice Vickie Deveau, l’écrivaine et animatrice culturelle Mélodie Jacquot-Paratte ainsi que Juliana Barnard, étudiante à la maîtrise, citoyenne engagée et conseillère municipale à Truro.
Ce colloque a bénéficié du programme des subventions internes de l’Université Sainte-Anne et du programme de subventions institutionnelles du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), ainsi que de la collaboration de l’Observatoire Nord/Sud.
Il y a lieu de féliciter tout-e-s les intervenant-e-s et tout particulièrement le comité organisateur du colloque, dont : Karmen d’Entremont, président du colloque et coordinateur de l’Observatoire Nord/Sud; Ramona Blinn et Gabrielle Samson, responsables des communications avec l’appui des professeur-e-s Clint Bruce et Tania Grégoire; Cody Donaldson et Dieu Hack-Polay, membres du comité scientifique aux côtés du professeur Daniel Long; Nazaire Joinville et Karmen d’Entremont, responsables de la logistique avec l’appui de la professeure Stéphanie St-Pierre; et Juliana Barnard qui s’est chargée de l’accueil avec l’aide du professeur Roger Gervais. Du début à la fin, l’organisation du colloque a profité d’un encadrement soutenu et enthousiaste de la part de la professeure Chantal White, directrice du Département d’études françaises et coordinatrice du programme de maîtrise.
Bravo à tout le monde et à bientôt pour le prochain colloque !
Le samedi 4 mars prochain, les étudiant-e-s de la Maîtrise ès arts en Cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne vous invitent à participer aux activités du premier colloque étudiant « Être francophone : langue, identité et transformation sociale ». Ce sera l’occasion de réfléchir davantage aux enjeux concernant le fait francophone, ici et ailleurs.
Vous trouverez ci-dessous le programme abrégé de la journée. Les activités se dérouleront dans les locaux de l’Observatoire Nord/Sud, au deuxième étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau sur le campus principal de l’Université Sainte-Anne. Il est également possible d’y assister sur Zoom : https://us02web.zoom.us/j/86445282334.
ÊTRE FRANCOPHONE : LANGUE IDENTITÉ ET TRANSFORMATION SOCIALE Samedi 4 mars 2023, Université Sainte-Anne (Nouvelle-Écosse)
8h00
Accueil et inscription
Entrée de la bibliothèque
9h00-9h15
Bienvenue et ouverture
Observatoire Nord/Sud
9h15-10h15
Conférence d’honneur, Isabelle Violette, professeur de linguistique à l’Université de Moncton : L’insécurité linguistique comme objet discursif ou comment la trajectoire médiatique d’un concept savant est révélatrice de tensions sociales
Observatoire Nord/Sud
10h15-10h30
PAUSE-GOÛTER
10h30-12h30
Communications – Acadie : la survivance à quel prix ?
« Familles, frontières et flux : la migration acadienne du Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse », Cody DONALDSON (U. Sainte-Anne)
« Des enfants prodigues ? identité acadienne dans des environnements anglicisés », Karmen D’ENTREMONT (U. Sainte-Anne)
« Les « non francophones » : étude de cas sur les sentiments d’appartenance et d’(il)légitimité en français des personnes en immersion française à l’Université de Moncton », Shayna-Eve HÉBERT (U. de Moncton)
« « Réveille » : Représentations médiatiques du français cadien lors du Congrès mondial acadien de 1999 », Ramona BLINN (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
12h30-14h00
DÎNER
14h00-16h00
Communications – La diversité de la langue en francophonie canadienne
« Mouvements sociaux et transformations : la mobilisation linguistique de 2018 pour la francophonie ontarienne », Zacharie COLLINS (U. de Moncton)
« De l’identité de « survivance » à l’identité « Franco-Albertaine » », Clara DAVOINE (Campus Saint-Jean, U. de l’Alberta)
« Les Forces armées canadiennes et les pratiques langagières inclusives bilingues dans l’engagement pour la diversité », Andréa PETERS (U. de Moncton)
« Être francophone en humour au Canada : regard sociolinguistique sur le spectacle Rire en français », Tommy BERGER (U. de Moncton)
Observatoire Nord/Sud
16h00-16h15
PAUSE-GOÛTER
16h15-17h45
Communications – Les effets de la mondialisation sur la francophonie internationale
« Identité, inclusion et appartenance : de la Francophonie internationale à la Nouvelle-Écosse », Juliana BARNARD (U. Sainte-Anne)
« La Chine et le néocolonialisme en Afrique francophone : enjeux linguistiques, culturels et économiques », Dieu HACK-POLAY (U. Sainte-Anne)
« Langues et musique populaire : vers une compréhension sociolinguistique de la marginalisation du français dans les chansons Compas en Haïti », Jean Junior Nazaire JOINVILLE (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
18h00-18h45
Table ronde : Arts et cultures pour la création d’un milieu francophone inclusif en Acadie