Did you attend the 2024 Congrès mondial acadien (CMA, or World Acadian Congress)? Invitation to share your experience – SURVEY

Did you attend the Congrès mondial acadien (CMA, or World Acadian Congress) held from August 10 to 18, 2024, in the southwestern region of Nova Scotia? We invite you to share your experience of this event. Contributing to this study involves completing an online questionnaire lasting approximately 10 minutes. To fill out the survey, simply scan the QR code above or click on the following link: https://forms.office.com/r/LMDKNYc1XC

Avez-vous participé au Congrès mondial acadien 2024 ? Invitation à partager vos expériences (questionnaire)

Avez-vous participé au Congrès mondial acadien qui s’est tenu du 10 au 18 août 2024 dans la région du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse ? Nous vous invitons à partager votre expérience de cet événement. Il s’agit de remplir un questionnaire en ligne d’une durée d’environ 10 minutes. Pour contribuer à cette étude, il suffit de scanner le code QR en couverture ou de cliquer sur le lien suivant : https://forms.office.com/r/nWm5961XZG

Merci de votre intérêt !

16 et 25 août 2024 – Lancements de l’exposition «Nos tantes font des vagues» / August 16 and 25, 2024 – Openings of the exhibition « Making Waves »

Tout le monde est invité ! (L’anglais suit.) Avez-vous dans votre parenté, des tantes qui sont parties pour les États il y a 100 ans ? Ou avez-vous simplement un intérêt pour l’histoire des femmes en Acadie? Venez découvrir les histoires de migration de femmes acadiennes du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse : il y en a de toutes sortes… des amusantes, des dramatiques, des surprenantes et des mystérieuses. Vous verrez comment elles vivaient à « La Marique » !

Quand et où :
– Le 16 août à 13h30, au Castelet (Édifice Gustave-Blanche), Université Sainte-Anne
– Le 25 août à 13h00, Lower East Pubnico Community Centre, 700 Lighthouse Route

Partenaires de l’exposition : Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, Société historique acadienne de la Baie Sainte-Marie, Association Madeleine-LeBlanc, Association des Acadiennes d’Argyle, Musée des Acadiens des Pubnicos et centre de recherche Père Clarence d’Entremont (PCD), Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord (1640-1940).

Everyone’s invited! Do you have any aunts in your family who left for the States 100 years ago? Or are you simply interested in the fascinating history of Acadian women? Come and discover their migrations stories from southwestern Nova Scotia to the northeastern U.S. There are all kinds… some funny, some dramatic, some surprising and some mysterious. See how they lived in « La Marique »!

When and where:
– August 16 at 1:30 p.m., at Le Castelet (Édifice Gustave-Blanche), Université Sainte-Anne
– August 25, 1:00 p.m., Lower East Pubnico Community Centre, 700 Lighthouse Route

Exhibition partners: Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, Société historique acadienne de la Baie Sainte-Marie, Association Madeleine-LeBlanc, Association des Acadiennes d’Argyle, Musée des Acadiens des Pubnicos and Père Clarence d’Entremont Research Centre (PCD), Three Centuries of Francophone Migration in North America (1640-1940).

«Comprendre les nuances et les liens qui nous unissent» : entretien avec Sandrine Mounier, chercheure postdoctorale à l’Observatoire Nord/Sud

Membre de l’équipe de l’Observatoire Nord/Sud depuis janvier 2024, Sandrine Mounier est chercheure postdoctorale dans le cadre du projet Vers l’Acadie de l’avenir ? Enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien. Cette initiative s’intéresse à l’impact social et aux effets identitaires du prochain CMA, qui se déroulera du 10 an 18 août 2024 dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, notamment en ce qui concerne des questions de diversité et d’inclusion. Tout en coordonnant ce projet qui bénéficie d’une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines, madame Mounier mène ses propres recherches sur la diversité en milieu francophone. Mais ce n’est qu’un volet d’un parcours déjà riche, que nous vous invitons à découvrir à travers cet entretien.

D’où êtes-vous originaire et quel a été votre cheminement jusqu’ici ?

J’ai grandi dans la région Aquitaine en France, plus précisément en Dordogne. J’ai d’abord débuté ma carrière en tant qu’architecte après des études en la matière. Puis, j’ai commencé mon parcours d’immigration au Canada il y a dix ans pour faire un doctorat en Études urbaines à l’Université du Québec à Montréal, que j’ai obtenu en 2021. Enfin, je me suis installée en Nouvelle-Écosse il y a trois ans, d’abord à Halifax, et maintenant à La Baie Sainte-Marie suite à l’offre de stage postdoctoral à l’Université Sainte-Anne.

Comment expliquer votre intérêt pour la culture acadienne et pour les cultures francophones ?

Je ne réalisais pas pleinement mon attachement à la francophonie avant de vivre en situation minoritaire au Canada. Toutefois, mon installation en Nouvelle-Écosse était motivée par l’attrait pour la culture acadienne, dont l’histoire singulière m’intéressait, particulièrement dans le cadre de mes intérêts pour la construction des identités culturelles. C’est alors en vivant au sein de la communauté francophone du Canada Atlantique que j’ai compris mon attachement au français qui est non seulement ma langue de pensée, mais aussi de cœur. Je pense que cela explique en partie mon désir de comprendre les nuances et les liens qui nous unissent.

Sandrine Mounier lors d’une conversation enregistrée au Studio N/S de l’Observatoire Nord/Sud avec la professeure Amal Madibbo, sociologue de l’Université de Toronto et spécialiste de l’immigration en milieu francophone.

Quels sont vos aspects préférés de votre travail au sein de l’Observatoire Nord/Sud OU pour le projet sur le CMA 2024 ?

Au sein de l’Observatoire Nord/Sud, je trouve particulièrement stimulante la diversité des recherches menées sur les identités culturelles et transnationales francophones. Ces thématiques résonnent avec mes intérêts sur les relations interculturelles et les politiques de diversité et d’inclusion, tout en m’ouvrant à de nouvelles perspectives. Notamment pour le projet sur le CMA 2024, la collaboration avec 17 chercheures et chercheurs de différentes disciplines est extrêmement enrichissante. J’apprécie énormément l’échange d’idées et le partage de connaissances qui caractérisent ce travail d’équipe, me permettant de nourrir mon parcours intellectuel.

Dans quelle mesure est-ce que ce stage postdoctoral contribuera à votre développement professionnel ou intellectuel ?

Je pense que ce stage postdoctoral représente une suite logique de mon parcours, fusionnant mes compétences en recherche académique et en gestion de projet acquises dans le secteur privé. Le projet de recherche sur le CMA 2024, en collaboration avec des organisations communautaires, enrichit mon expérience et renforce mon réseau tant académique que communautaire. Je souhaite continuer de lier la recherche et la pratique opérationnelle, car je suis convaincue que l’une peut améliorer l’autre. Ce stage est également une opportunité pour augmenter ma présence dans des publications scientifiques, consolidant ainsi mon profil académique pour l’avenir.

Qu’est-ce que vous aimez faire comme passe-temps ? Quels sont vos autres intérêts ?

Parmi les thèmes qui captent profondément mes intérêts intellectuels se trouvent le féminisme et la justice sociale. J’aime me sentir inspirée en écoutant et lisant à propos de personnes qui défendent leurs convictions. En même temps, j’aime explorer diverses perspectives du monde en voyageant, tant à l’international que localement, car cela enrichit l’appréciation de mon environnement. Je prends alors plaisir dans les choses simples de la vie, comme passer du temps en famille, discuter avec des ami-e-s, être en nature, cuisiner, et me divertir devant des films internationaux ou en écoutant de la musique variée.

Merci, Sandrine, et bonne continuation avec ces projets passionnants !

Atelier : «Comment vulgariser vos recherches? Stratégies pour une écriture inclusive en contexte minoritaire» (28 mars 2024)

À vos agendas ! Tout le monde est invité à assister au 1er atelier d’échange de l’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, intitulé « Comment vulgariser vos recherches ? Stratégies pour une écriture inclusive en contexte minoritaire ». Il aura lieu le jeudi 28 mars 2024 à 19h00 (Atlantique) à l’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, au 2e étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau, ainsi que sur Zoom : https://us02web.zoom.us/j/84703702183.

En collaboration avec et présenté par Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, cet atelier abordera les techniques pour rendre la recherche plus accessible auprès du grand public francophone en situation minoritaire au Canada. La formation s’adresse aux chercheures et chercheurs de tous les domaines scientifiques et de tous niveaux, ainsi qu’à toutes les personnes intéressées par la recherche et la communication journalistique.

Cette activité est la première d’une série d’ateliers visant au partage de connaissances et de bonnes pratiques entre le milieu universitaire et les partenaires communautaires en Acadie et en francophonie canadienne. Ceux-ci font partie du projet de recherche intitulé « Vers l’Acadie de l’avenir? Enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien » financé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). 

Programme du colloque – « Échanges et appartenances en espaces francophones » (samedi 9 mars 2024)

Le samedi 9 mars prochain, les étudiant-e-s de la Maîtrise ès arts en cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne vous invitent à participer aux activités du deuxième colloque étudiant « Échanges et appartenances en espaces francophones ». Ce sera l’occasion de réfléchir davantage aux enjeux concernant le fait francophone, ici et ailleurs.

Vous trouverez ci-dessous le programme abrégé de la journée. Les activités se dérouleront dans les locaux de l’Observatoire Nord/Sud, au deuxième étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau sur le campus principal de l’Université Sainte-Anne. Il est également possible d’y assister sur Zoom : https://us02web.zoom.us/j/85986489946.

Pour de plus amples renseignements, voir l’événement Facebook du colloque. Au plaisir de vous retrouver !

8h00Accueil et inscriptionEntrée de la bibliothèque
9h00-9h15Bienvenue et ouvertureObservatoire Nord/Sud
9h15-10h15Conférence d’honneur, Amal MADIBBO, professeure d’éducation en justice sociale à l’Université de Toronto : La justice sociale dans une perspective francophoneObservatoire Nord/Sud
10h15-10h30PAUSE-GOÛTER
10h30-12h00Communications – Bloc 1 : questions d’identités en communautés francophones

« “L’Acadie d’en bas” » : l’acculturation dans certaines communautés de l’Acadie néo-écossaise entre 1763 et 1864 », Karmen D’ENTREMONT (U. Sainte-Anne)

«Un sentiment d’appartenance commun auprès des acteurs communautaires de la francophonie canadienne en milieu minoritaire», Gabrielle SAMSON (U. Sainte-Anne)

« “Comment ça va ?” : une question qui suscite des conversations quotidiennes sur la santé», Ramona BLINN (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
12h00-13h00DÎNERCafétéria
13h00-14h30Communications – Bloc 2 : milieux éducatifs et promotion de la francophonie

« SOS Montfort, une porte ouverte vers la mobilisation pour une université de langue française en Ontario », Johnsly IRA (U. Sainte-Anne)

« Les compétences interculturelles au service de l’éducation en francophone », Sara ZOGHBI (U. de Toronto)

« Le rôle de l’œuvre littéraire dans la promotion de la francophonie : cas de l’œuvre Laissez-mô parler ! de l’écrivaine Halima Hmdane », Anouar AKKI (U. de Kenitra, Maroc)
Observatoire Nord/Sud
14h30-14h45PAUSE-GOÛTER
14h45-16h15Communications – Bloc 3 : sociolinguistique de langue française

«Les impacts de la discrimination langagière dans le sport en milieu minoritaire francophone», Lauren AMERO (U. Sainte-Anne)

«Un soupçon de péquet et un trait de genièvre : le cocktail dialectal dans Un mâle de Camille Lemonnier», Pierre-Olivier PIRE (U. de Louisiane)

«Langues et musique populaire : réception des chansons Konpa par les mélomanes haïtiens au regard des langues qui y sont utilisées», Jean Junior Nazaire JOINVILLE (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
16h10-16h30PAUSE-GOÛTERObservatoire Nord/Sud
16h30-17h30Table ronde, Acfas-Acadie :  Le processus de mise en chantier de la recherche
17h30Remerciements et mots de la fin

18h00SOUPER 

NOUVELLE DATE LIMITE : 22 janvier 2024 – Appel à communications, colloque étudiant : «Échanges et appartenances en espaces francophones»

Un appel à communications est lancé pour le colloque étudiant pluridisciplinaire, « Échanges et appartenances en espaces francophones », qui aura lieu à l’Université Sainte-Anne (Pointe-de-l ’Église, Nouvelle-Écosse, Canada), le samedi 9 mars 2024.

Comment peut-on définir l’espace francophone ? Est-ce que les institutions de la Francophonie encouragent à tisser les liens entre les francophones ? Peut-on dire que l’Organisation internationale de la Francophonie crée, entre autres, de véritables échanges artistiques, linguistiques, culturels et économiques ?

En raison du multilinguisme dans les espaces francophones, le rapport du locuteur du français à sa langue devient de plus en plus problématique. En dépit du statut de la langue française et de sa propagation dans le monde, non seulement la francophonie comme communauté de peuples fait l’objet de débats, mais aussi nombreux sont des francophones qui tendent vers l’assimilation en raison d’une forte consommation d’autres langues dominantes, particulièrement l’anglais.En ce sens, ce colloque étudiant explorera les échanges ainsi que les sentiments d’appartenances dans la francophonie.

Les communications peuvent explorer les questions suivantes, par exemple :

  • Comment les échanges culturels s’effectuent-ils dans les espaces francophones ?
  • Comment les francophones vivent-ils les contacts linguistiques dans leurs milieux ?
  • Comment les immigrants allophones arrivent-ils à s’intégrer dans les milieux francophones ?
  • Les minorités de genres arrivent-elles à s’intégrer dans les espaces francophones ?
  • Les faits culturels ont-ils tous un sens dans la Francophonie, indépendamment du lieu d’appartenance ?

Les chercheur·e·s étudiant·e·s en fin de baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat, sont invité·e·s à soumettre leur proposition de communication à notre responsable des communications, Sandrine Pagé (Sandrine.Page@usainteanne.ca) avant le 22 janvier 2024. Prière de préciser dans l’objet du courriel : Colloque étudiant – communication.

Merci de fournir les informations suivantes :

  • Coordonnées de l’auteur·e (nom, prénom, fonction, établissement/organisation et adresse courriel)
  • Titre de la communication
  • Résumé (environ 250 mots)
  • Courte biographie de l’auteur·e (environ 50-75 mots).

Nous envisageons une publication à la suite du colloque.

Ce colloque étudiant est organisé par les étudiant-e-s à la Maîtrise en cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne, en partenariat avec l’Observatoire Nord/Sud et en collaboration avec le département d’études françaises de Sainte-Anne et l’Afcas-Acadie.

Pleins feux sur l’intersectionnalité lors de la prochaine classe de maître de la CRÉAcT

Pointe-de-l’Église (N.-É.), le 26 octobre 2023 – La sixième classe de maître de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales (CRÉAcT) de l’Université Sainte-Anne sera animée par Rohini Bannerjee de St. Mary’s University. Spécialiste d’études francophones, elle s’intéresse aux enjeux de l’équité, de la diversité et de l’inclusion.

Cette table ronde, intitulée Quand nos identités se croisent : comprendre l’intersectionnalité, aura lieu dans les locaux dans l’Observatoire Nord/Sud, au 2e étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau, le jeudi 16 novembre 2023 à 19h00. La conversation abordera la notion d’intersectionnalité qui renvoie au fait que chaque personne a plusieurs identités qui se chevauchent, et que ce phénomène conditionne l’expérience de groupes minoritaires ou marginalisés. Gratuite et ouverte au public, l’activité sera aussi diffusée sur Zoom [https://us02web.zoom.us/j/81136401395].

Fille d’immigrants de l’Inde au territoire de Mik’ma’ki, et francophone de formation, Rohini Bannerjee est vice-présidente associée à Saint Mary’s University, chargée de la diversité, de l’inclusion et de l’équité. Parallèlement professeure titulaire en études francophones au Département des langues et cultures, elle mène des recherches sur les littératures et les cultures francophones de l’océan Indien. En plus de ses essais, madame Bannerjee a publié des poèmes et des récits en Espagne, en Inde et au Canada.

Le thème de l’intersectionnalité se trouve au cœur d’un projet de recherche dirigé par le professeur Clint Bruce, titulaire de la CRÉAcT et directeur de l’Observatoire Nord/Sud, sur la dimension identitaire et les retombées sociales du Congrès mondial acadien 2024. « Ayant été suspendues pendant la pandémie, les classes de maître font maintenant un retour en force grâce à la collaboration de Rohini Bannerjee, qui apporte une perspective précieuse sur les questions de diversité et d’inclusivité », explique monsieur Bruce.

Suivant la formule des classes de maître, cette table ronde prendra la forme d’un séminaire composé d’étudiants et de professeurs ainsi que de membres de la communauté. Le public sera invité à contribuer à la discussion.

La classe de maître est composée des personnes suivantes :

  • Arianne Des Rochers, traductrice et professeure à l’Université de Moncton
  • Jean-Philippe Giroux, rédacteur-en-chef du Courrier de la Nouvelle-Écosse
  • Johnsly Ira, étudiant en CEFR et originaire d’Haïti
  • Sandrine Mounier, docteure de l’Université du Québec à Montréal
  • Madjiguène Ndèye, étudiante en CEFR et enseignante au Cap-Breton
  • Sandrine Pagé, étudiante en CEFR

À propos de l’Université Sainte-Anne

Fière de son caractère francophone, l’Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l’apprentissage, la recherche, l’innovation et l’épanouissement en français. En effet, ancrée dans l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, l’Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L’Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d’un monde en constante mutation. 

Pour plus d’information    

Bureau de la recherche   
Université Sainte-Anne  
Courriel : recherche@usainteanne.ca

« Un projet de recherche pour mieux comprendre l’impact du Congrès mondial acadien » (Au rythme de notre monde dans Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, 22 septembre 2023)

À noter que cette chronique a également paru dans l’édition du 22 septembre 2023 du Courrier de la Nouvelle-Écosse, sous la rubrique « Au rythme de notre monde ».

« Venez vivre votre Acadie ! » Telle s’annonce la devise du prochain Congrès mondial acadien, qui se déroulera du 10 au 18 août 2024 dans la région hôtesse du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. En plus de ses qualités poétiques, c’est-à-dire les trois mots courts commençant par V et débouchant sur « Acadie », ce slogan met l’accent sur la multiplicité du fait acadien.

Si les communautés de l’Acadie de l’Atlantique, d’une part, et les populations et les individus de la diaspora, d’autre part, s’unissent autour d’une mémoire commune, il n’y a pas pour autant une déclinaison unique de l’identité acadienne ou une seule façon de se définir comme Acadienne ou Acadien. 

D’ailleurs, lors du Congrès mondial acadien (CMA) 2024, c’est un coin particulier de l’Acadie – l’un des plus beaux, sinon le plus beau, diraient certains comme moi ! – que le monde entier est invité à découvrir, et où des gens venus de partout chercheront à raffermir leur sentiment d’appartenance. En retour, le caractère acadien et francophone des municipalités hôtesses d’Argyle et de Clare se verra renforcé par les manifestations culturelles et leurs retombées… C’est du moins le souhait.

Quel rôle le CMA 2024 jouera-t-il dans la revitalisation des régions hôtesses ? Quels types d’expériences connaîtront les participantes et participants, d’ici et d’ailleurs ? Quelles représentations de l’histoire et de la culture acadiennes seront privilégiées au cours des célébrations et rassemblements ? Quelles discussions auront lieu et quels liens seront tissés ? Bref, en quoi le prochain Congrès va-t-il donner une orientation à l’Acadie entière dans les années à venir ? Et comment tout cela s’organise-t-il ?

Crédit photo : Clint Bruce

J’ai l’honneur de me trouver à la tête d’une équipe de recherche qui va justement se pencher sur ces questions. Cette initiative s’intitule « Vers l’Acadie de l’avenir : enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien ». Elle bénéficie d’un financement substantiel du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, dans le cadre de son programme de « développement de partenariat ». Pluridisciplinaire et multisectoriel, notre projet s’efforcera de mieux saisir les retombées sociales de ce grand événement, et ce, en considérant l’identité acadienne dans une perspective d’intersectionnalité.

Mettons les freins tout de suite, car il y a du vocabulaire là-dedans ! Pas besoin de sortir votre dictionnaire : je me charge d’élucider quelques mots passablement opaques.

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Communiqué : Le professeur Clint Bruce obtient une subvention importante du CRSH pour étudier le CMA 2024

Pointe-de-l’Église (N.-É.), le 30 août 2023 – L’Université Sainte-Anne a reçu une subvention de développement de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour appuyer une étude pluridisciplinaire et multisectorielle autour du Congrès mondial acadien de 2024 (CMA). Le projet intitulé Vers l’Acadie de l’avenir : enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien sera mené par Clint Bruce, professeur agrégé au département des sciences humaines et directeur de l’Observatoire Nord/Sud. Une équipe se composera de 17 chercheuses et chercheurs, dont 11 proviennent de l’Université Sainte-Anne, ainsi que de 8 organisations partenaires.

D’une valeur de 198 686 $, la subvention finance le projet collaboratif de 3 ans qui débute cette année. Le but de l’initiative est d’étudier plusieurs dimensions du CMA 2024 qui se déroulera dans l’Acadie du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse à l’été 2024, majoritairement dans les municipalités de Clare et Argyle. Il s’agit de la septième édition d’un évènement quinquennal qui remonte à 1994.

«  Le Congrès mondial acadien est un évènement majeur et récurrent, le grand rendez-vous de l’Acadie. Pour notre équipe, il importe de mieux comprendre ses retombées sociales dans nos communautés locales et chez les personnes qui y participent. Voilà l’un des buts majeurs de notre projet. Ce faisant, nous chercherons à cerner les interactions entre l’identité acadienne et les autres aspects de l’identité des gens, car la vision de l’Acadie se complexifie à vive allure. Être Acadienne ou Acadien, cela peut signifier beaucoup de choses différentes, pour différentes personnes et dans différents milieux.  »

– Professeur Clint Bruce, chercheur principal

Tout en promouvant l’intensification des liens entre les partenaires, les recherches visent un objectif double, à la fois sur le plan scientifique et au niveau des retombées sociales.

Sur le plan scientifique, l’équipe pluridisciplinaire examinera l’impact social et les effets identitaires du CMA, tant au niveau local qu’à l’échelle du Canada et de la diaspora acadienne. De plus, elle se penchera sur les modèles de gouvernance et les instruments de politiques publiques mobilisés par les instances décisionnelles.

Quant aux retombées sociales, les activités de recherche et de mobilisation des connaissances seront élaborées en concertation avec les organismes partenaires de la société civile, afin d’informer leur planification stratégique et guider leurs actions sur le terrain.

«  La Société acadienne de Clare, en tant qu’organisme partenaire, est très contente de faire partie de ce projet de recherche avec tous ces experts-chercheurs. Grâce à leur travail de recherche, nous sur le terrain pourrons envisager des réponses et solutions à nos défis et nos enjeux.  »

– Natalie Robichaud, directrice générale de la Société acadienne de Clare

«  Le Conseil acadien de Par-en-Bas est ravi de participer à ce projet mené par l’Université Sainte-Anne ! En collaborant avec les chercheurs et chercheuses universitaires, ainsi qu’avec les autres partenaires du projet, nous pourrons mieux cerner les enjeux manifestes au CMA qui touchent notre région. Ces partenariats nous outilleront davantage afin d’accomplir notre mission de promouvoir l’épanouissement et le développement global de la communauté acadienne et francophone de la région d’Argyle.  »

– Gwen LeBlanc, présidente du Conseil acadien de Par-en-Bas

Plus largement, les initiatives du partenariat visent à éclairer les débats publics et les processus décisionnels sur des enjeux d’ordre socioculturel en milieu minoritaire francophone.

Ce projet de développement de partenariat explorera cinq axes thématiques :

  1. Les expériences identitaires au prisme des représentations sociales
  2. Les systèmes de gouvernances efficaces
  3. Les enjeux de l’immigration et de l’inclusion
  4. L’identité ethnolinguistique à l’ère de la société asociale
  5. Les idéologies linguistiques et analyse du discours de l’acadianité.

Le programme de recherche étendu et le haut degré d’engagement de l’Université Sainte-Anne réaffirmeront la position de l’établissement en tant que lieu d’expertise dans les questions de société en Acadie. Grâce à ce projet chapeauté par l’Observatoire Nord/Sud, les chercheuses et chercheurs de l’Université Sainte-Anne se mettront à l’avant-garde des études acadiennes, tout en collaborant avec des collègues de l’Université de Moncton et de Carleton University. 

Liste actuelle des partenaires

Chercheurs et chercheuses :

Laurence Arrighi (Université de Moncton)
Clint Bruce (Sciences humaines ; titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales)
Andrea Burke-Saulnier (Sciences de l’éducation)
James Crombie (Sciences humaines)
Arianne Des Rochers (Université de Moncton)
Louise Fontaine (Sciences administratives)
Éric Forgues (Université de Moncton)
Roger Gervais (Sciences humaines)
Malanga-Georges Liboy (Sciences de l’éducation)
Kristel Mayrand (Sciences humaines)
Judith Patouma (Sciences de l’éducation)
Christine Paulin (Université de Moncton)
Yalla Sangaré (Sciences administratives)
Stéphanie St-Pierre (Sciences humaines)
Christophe Traisnel (Université de Moncton)
Emilie Urbain (Université Carleton)
Chantal White (Études françaises)

Partenaires :

Centre acadien (Université Sainte-Anne)
Comité organisateur de Congrès mondial acadien 2024
Conseil acadien de Par-en-Bas
Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (Université de Moncton)
Observatoire Nord/Sud (Université Sainte-Anne)
Société acadienne de Clare
Société nationale de l’Acadie

À propos de la recherche à l’Université Sainte-Anne 

Fière de son caractère francophone, l’Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l’apprentissage, la recherche, l’innovation et l’épanouissement en français. En effet, ancrée dans l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, l’Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L’Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d’un monde en constante mutation. 

Pour plus d’information  

Bureau de la recherche   
Université Sainte-Anne  
Courriel : recherche@usainteanne.ca