
- Lors de l’ouverture du colloque Le Moi et l’Autre, M. Khaled Ramoul, recteur de l’Université, Blida 2 – Lounici Ali, a pris la parole en tant que président d’honneur.
Comment comprendre «cette dualité qui existe entre le Moi et l’Autre» et, à plus forte raison, sa constitution et sa remise en question par «le jeu des représentations mutuelles» ? Voilà la problématique qui vient d’être explorée, sous de multiples facettes, à l’occasion d’un important colloque international en Algérie. Les 19 et 20 novembre 2019 s’est déroulé à l’Université Blida 2 – Lounici Ali, le symposium Le Moi et l’Autre, de la tolérance à la rencontre. J’ai eu le plaisir d’y participer en présentant un survol des recherches de la CRÉAcT sur la diaspora acadienne.
En réalité, l’intitulé de ce colloque se décline plutôt en italien : L’Io e l’Altro, dalla tolleranza all’incontro. Organisée par le Département d’italien, cette manifestation scientifique a été coordonnée par deux professeures, Mme Djaouida Abbas, qui est également doyenne de la Faculté des lettres et des langues, et Mme Aicha Chekalil, avec la collaboration du projet IDA (Image et déformation de l’Autre), rattaché au Centre de Recherche FIMIM de l’Université de Bologne, en Italie. Qu’à cela ne tienne : des interventions ont aussi été présentées en arabe, en français et en anglais. Une convergence véritablement multilingue et plurinationale.
L’Université Blida 2 est située dans le giron du massif de l’Atlas blidéen, à une trentaine de kilomètres de la Méditerranée. Ça bouge sur ce campus ! (Pour en avoir une idée, lire cet entretien avec le recteur, M. Khaled Ramoul, également président d’honneur du colloque.) Il y a non seulement plusieurs projets de construction et d’agrandissement, mais la recherche scientifique y jouit d’un dynamisme palpable. Si je tenais à prendre part à ce congrès, c’était surtout dans l’espoir de nouer des liens avec des collègues en Algérie. Le coup n’a pas été manqué.
La région de Blida est adossée aux montagnes de l’Atlas blidéen, que l’on voit bien tout autour du campus de l’Université Blida 2 – Lounici Ali.
Aicha Chekalil (Département d’italien), coresponsable de l’organisation du colloque, souhaite la bievenue aux participantes et participants.
Le professeur Carlo Saccone, spécialiste de littérature persane, et Nahid Norozi, chercheure postdoctorale et instructrice de persan, représentaient l’Université de Bologne en Italie.
Avec Guido Bonsaver (gauche), historien de l’Université Oxford, et Didier Anoh (milieu), de l’Université Félix-Houphouët-Boigny, en Côte d’Ivoire
La professeur Djaouida Abbas (droite), coorganisatrice et Doyenne de la faculté des lettres et langues, présente la synthèse du colloque, aux côtés de sa collègue Aicha Chekalil.
La conférence plénière a été prononcée par Carlo Saccone (Université de Bologne) et portait sur la thématique : «Le Moi et l’Autre dans les cultures et les religions du monde méditerranéen».
Un public nombreux, composé de professeur-e-s et d’étudiant-e-s, attend le début d’une séance de communications scientifiques.
Meryem Chouakri, de l’Université Oran 1, présente sa communication (en arabe) sur les défis de la traduction de l’œuvre du romanier français Guillaume Musso.
L’intervention de Sarah Kouider Rabah, professeure au Département de français (Université Blida 2), examinait «la représentation de Soi et les stéréotypes de l’Autre» dans le roman Les Intranquilles de l’écrivaine tunisienne Azza Filali.
C’est l’heure de dîner, en toute convivialité !
L’équipe de bénévoles a facilité le déroulement du colloque.
C’est M. Mérouane Addou (milieu), professeur d’italien et vice-doyen de la Faculté des lettres et des langues, est venu me récupérer à l’aéroport.
En attendant que naissent de beaux lendemains à la suite des échanges qui ont eu lieu, ces quelques photos donneront un aperçu des activités du colloque. Je profite de l’occasion pour exprimer ma plus profonde reconnaissance envers mes collègues Djaouida Abbas et Aicha Chekalil, ainsi qu’à toute l’équipe de professeur-e-s et de bénévoles étudiant-e-s. La légendaire hospitalité algérienne s’est montrée bien à la hauteur de sa réputation !
