Programme du colloque – « Échanges et appartenances en espaces francophones » (samedi 9 mars 2024)

Le samedi 9 mars prochain, les étudiant-e-s de la Maîtrise ès arts en cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne vous invitent à participer aux activités du deuxième colloque étudiant « Échanges et appartenances en espaces francophones ». Ce sera l’occasion de réfléchir davantage aux enjeux concernant le fait francophone, ici et ailleurs.

Vous trouverez ci-dessous le programme abrégé de la journée. Les activités se dérouleront dans les locaux de l’Observatoire Nord/Sud, au deuxième étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau sur le campus principal de l’Université Sainte-Anne. Il est également possible d’y assister sur Zoom : https://us02web.zoom.us/j/85986489946.

Pour de plus amples renseignements, voir l’événement Facebook du colloque. Au plaisir de vous retrouver !

8h00Accueil et inscriptionEntrée de la bibliothèque
9h00-9h15Bienvenue et ouvertureObservatoire Nord/Sud
9h15-10h15Conférence d’honneur, Amal MADIBBO, professeure d’éducation en justice sociale à l’Université de Toronto : La justice sociale dans une perspective francophoneObservatoire Nord/Sud
10h15-10h30PAUSE-GOÛTER
10h30-12h00Communications – Bloc 1 : questions d’identités en communautés francophones

« “L’Acadie d’en bas” » : l’acculturation dans certaines communautés de l’Acadie néo-écossaise entre 1763 et 1864 », Karmen D’ENTREMONT (U. Sainte-Anne)

«Un sentiment d’appartenance commun auprès des acteurs communautaires de la francophonie canadienne en milieu minoritaire», Gabrielle SAMSON (U. Sainte-Anne)

« “Comment ça va ?” : une question qui suscite des conversations quotidiennes sur la santé», Ramona BLINN (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
12h00-13h00DÎNERCafétéria
13h00-14h30Communications – Bloc 2 : milieux éducatifs et promotion de la francophonie

« SOS Montfort, une porte ouverte vers la mobilisation pour une université de langue française en Ontario », Johnsly IRA (U. Sainte-Anne)

« Les compétences interculturelles au service de l’éducation en francophone », Sara ZOGHBI (U. de Toronto)

« Le rôle de l’œuvre littéraire dans la promotion de la francophonie : cas de l’œuvre Laissez-mô parler ! de l’écrivaine Halima Hmdane », Anouar AKKI (U. de Kenitra, Maroc)
Observatoire Nord/Sud
14h30-14h45PAUSE-GOÛTER
14h45-16h15Communications – Bloc 3 : sociolinguistique de langue française

«Les impacts de la discrimination langagière dans le sport en milieu minoritaire francophone», Lauren AMERO (U. Sainte-Anne)

«Un soupçon de péquet et un trait de genièvre : le cocktail dialectal dans Un mâle de Camille Lemonnier», Pierre-Olivier PIRE (U. de Louisiane)

«Langues et musique populaire : réception des chansons Konpa par les mélomanes haïtiens au regard des langues qui y sont utilisées», Jean Junior Nazaire JOINVILLE (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
16h10-16h30PAUSE-GOÛTERObservatoire Nord/Sud
16h30-17h30Table ronde, Acfas-Acadie :  Le processus de mise en chantier de la recherche
17h30Remerciements et mots de la fin

18h00SOUPER 

« Un projet de recherche pour mieux comprendre l’impact du Congrès mondial acadien » (Au rythme de notre monde dans Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, 22 septembre 2023)

À noter que cette chronique a également paru dans l’édition du 22 septembre 2023 du Courrier de la Nouvelle-Écosse, sous la rubrique « Au rythme de notre monde ».

« Venez vivre votre Acadie ! » Telle s’annonce la devise du prochain Congrès mondial acadien, qui se déroulera du 10 au 18 août 2024 dans la région hôtesse du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. En plus de ses qualités poétiques, c’est-à-dire les trois mots courts commençant par V et débouchant sur « Acadie », ce slogan met l’accent sur la multiplicité du fait acadien.

Si les communautés de l’Acadie de l’Atlantique, d’une part, et les populations et les individus de la diaspora, d’autre part, s’unissent autour d’une mémoire commune, il n’y a pas pour autant une déclinaison unique de l’identité acadienne ou une seule façon de se définir comme Acadienne ou Acadien. 

D’ailleurs, lors du Congrès mondial acadien (CMA) 2024, c’est un coin particulier de l’Acadie – l’un des plus beaux, sinon le plus beau, diraient certains comme moi ! – que le monde entier est invité à découvrir, et où des gens venus de partout chercheront à raffermir leur sentiment d’appartenance. En retour, le caractère acadien et francophone des municipalités hôtesses d’Argyle et de Clare se verra renforcé par les manifestations culturelles et leurs retombées… C’est du moins le souhait.

Quel rôle le CMA 2024 jouera-t-il dans la revitalisation des régions hôtesses ? Quels types d’expériences connaîtront les participantes et participants, d’ici et d’ailleurs ? Quelles représentations de l’histoire et de la culture acadiennes seront privilégiées au cours des célébrations et rassemblements ? Quelles discussions auront lieu et quels liens seront tissés ? Bref, en quoi le prochain Congrès va-t-il donner une orientation à l’Acadie entière dans les années à venir ? Et comment tout cela s’organise-t-il ?

Crédit photo : Clint Bruce

J’ai l’honneur de me trouver à la tête d’une équipe de recherche qui va justement se pencher sur ces questions. Cette initiative s’intitule « Vers l’Acadie de l’avenir : enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien ». Elle bénéficie d’un financement substantiel du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, dans le cadre de son programme de « développement de partenariat ». Pluridisciplinaire et multisectoriel, notre projet s’efforcera de mieux saisir les retombées sociales de ce grand événement, et ce, en considérant l’identité acadienne dans une perspective d’intersectionnalité.

Mettons les freins tout de suite, car il y a du vocabulaire là-dedans ! Pas besoin de sortir votre dictionnaire : je me charge d’élucider quelques mots passablement opaques.

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Mercredi 11 octobre 2023 : Lancement du livre La dimension oubliée des années 1968 – Mobilisations de minorités nationales au Canada et aux États-Unis

À vos agendas ! Tout le monde est invité à assister au lancement de l’ouvrage collectif La dimension oubliée des années 1968 – Mobilisations de minorités nationales au Canada et aux États-Unis, le mercredi 11 octobre 2023, à 17h00 (Atlantique). Cette activité aura lieu à l’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, au 2e étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau, ainsi que sur Zoom : LIEN ICI.

Paru aux Presses de l’Université Laval dans le cadre de sa collection «Culture française d’Amérique», parainée par la CEFAN, ce recueil d’études est dirigé par les chercheur-e-s Michael Poplyansky (Cité universitaire francophone de l’Université de Regina), Clint Bruce (Université Sainte-Anne), Joel Belliveau (Centre de recherche sur les francophonies canadiennes, Université d’Ottawa), Anne-André Denault (CEGEP de Trois-Rivières) et Stéphanie St-Pierre (Université Sainte-Anne). De quoi s’agit-il dans ce livre ?

En voici un aperçu : De la fin des années 1960 au début des années 1980, les «années 68» sont marquées par le militantisme intense et le changement culturel rapide. Un aspect demeure mal compris : les revendications collectives des minorités nationales. Pour celles-ci, on observe la naissance de mouvements politiques qui luttent pour l’épanouissement de leurs communautés.

Ce recueil se concentre sur les répercussions des «années 68» sur les peuples francophones du Canada et des Etats-Unis. Il s’intéresse aussi aux minorités nationales évoquées plus rarement par la littérature scientifique francophone, notamment les Chicanos du sud-ouest des Etats-Unis et les peuples autochtones de la Colombie-Britannique. Ainsi, en proposant des regards croisés sur différents mouvements nationalitaires, ce recueil offre une perspective originale sur une période marquante de l’histoire du monde contemporain.

Voir ci-dessous la table des matières.

La présentation de ce livre marquant sera enrichie d’un témoignage local de l’époque de la part de Glenda Doucet-Boudreau. Originaire de la Baie Sainte-Marie, Glenda Doucet-Boudreau est une Acadienne remarquable qui a consacré sa vie au développement et au bien-être des communautés acadiennes et francophones. Infirmière de formation, elle consacre une grande partie de son temps libre à soutenir des initiatives contribuant à la vitalité des communautés acadiennes, notamment dans les secteurs de l’éducation, des droits des femmes et de la promotion du patrimoine acadien.

Glenda a joué un rôle majeur dans le secteur de l’éducation en s’impliquant dans des procédures judiciaires pour faire respecter l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. En 2003, l’arrêt Doucet-Boudreau de la Cour suprême du Canada a réaffirmé la responsabilité des provinces et des territoires de respecter leurs obligations en matière d’enseignement dans la langue de la minorité. Enfin, Glenda travaille à la promotion du patrimoine acadien et de la condition féminine. Elle est membre fondatrice de l’Association Madeleine-LeBlanc à Clare en 1975, et de la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse en 1983. Elle a siégé pendant de nombreuses années aux conseils d’administration de ces deux organismes et a représenté la Nouvelle-Écosse au conseil d’administration de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne, au niveau national, pendant cinq ans.

TABLES DES MATIÈRES :
La dimension oubliée des années 1968 – Mobilisations de minorités nationales au Canada et aux États-Unis

Introduction – Michael Poplyansky, Clint Bruce, Joel Belliveau, Anne-Andrée Denault et Stéphanie St-Pierre

LES MINORITÉS NATIONALES NORD-AMÉRICAINES : ANGLE MORT DES ANNÉES 1968 ?

Une cécité peut en cacher une autre : le Canada francophone et « Mai 68 » dans la mémoire européenne – Ingo Kolboom

Octavio Romano et la critique chicano de l’Amérique – Ignacio M. García

La jeunesse fransaskoise dans les années 1968 : un portrait exploratoire – Michael Poplyansky

LE DÉPASSEMENT DES FRONTIÈRES ÉTATIQUES

L’éloignement et le rapprochement des Canadiens français : une réponse de Gabrielle Roy au nationalisme des années 1960 – Jérôme Melançon

Redéfinir le territoire historique en milieu minoritaire : étude de cas de la fondation de l’Institut franco-ontarien et du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest – Stéphanie St-Pierre

De la survivance à l’affirmation culturelle : l’alliance entre le Québec et les collectivités francophones des États-Unis, le cas des Franco-Américains – Anne-Andrée Denault

Le maire Jones, Acadien honoraire ? ! ? : répercussions politiques du projet de jumelage municipal entre Moncton (N.-B.) et Lafayette (Louisiane) – Clint Bruce

À LA RENCONTRE DE L’AUTRE

Aujourd’hui, j’suis réveillée pis j’reprends le temps perdu : l’expérience de l’histoire dans Québécoises deboutte ! (1971-1974) – Daniel Poitras

Nos luttes communes : droits de femmes autochtones et édification de
coalitions transraciales pendant l’Année internationale de la femme (1975) – Sarah Nickel

Au carrefour des nations : la Commission royale d’enquête sur
le bilinguisme et le biculturalisme à l’écoute des Autochtones. . 245
Lucie Terreaux

TÉMOIGNAGES D’ACTEURS DE L’ÉPOQUE

Nicole Boudreau, ancienne présidente de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal

Laurier Gareau, dramaturge et historien fransaskois

Jean-Marie Nadeau, ancien président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick

David Cheramie, Ph. D., ancien directeur du Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL)

Notices biographiques

Communiqué : Le professeur Clint Bruce obtient une subvention importante du CRSH pour étudier le CMA 2024

Pointe-de-l’Église (N.-É.), le 30 août 2023 – L’Université Sainte-Anne a reçu une subvention de développement de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour appuyer une étude pluridisciplinaire et multisectorielle autour du Congrès mondial acadien de 2024 (CMA). Le projet intitulé Vers l’Acadie de l’avenir : enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien sera mené par Clint Bruce, professeur agrégé au département des sciences humaines et directeur de l’Observatoire Nord/Sud. Une équipe se composera de 17 chercheuses et chercheurs, dont 11 proviennent de l’Université Sainte-Anne, ainsi que de 8 organisations partenaires.

D’une valeur de 198 686 $, la subvention finance le projet collaboratif de 3 ans qui débute cette année. Le but de l’initiative est d’étudier plusieurs dimensions du CMA 2024 qui se déroulera dans l’Acadie du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse à l’été 2024, majoritairement dans les municipalités de Clare et Argyle. Il s’agit de la septième édition d’un évènement quinquennal qui remonte à 1994.

«  Le Congrès mondial acadien est un évènement majeur et récurrent, le grand rendez-vous de l’Acadie. Pour notre équipe, il importe de mieux comprendre ses retombées sociales dans nos communautés locales et chez les personnes qui y participent. Voilà l’un des buts majeurs de notre projet. Ce faisant, nous chercherons à cerner les interactions entre l’identité acadienne et les autres aspects de l’identité des gens, car la vision de l’Acadie se complexifie à vive allure. Être Acadienne ou Acadien, cela peut signifier beaucoup de choses différentes, pour différentes personnes et dans différents milieux.  »

– Professeur Clint Bruce, chercheur principal

Tout en promouvant l’intensification des liens entre les partenaires, les recherches visent un objectif double, à la fois sur le plan scientifique et au niveau des retombées sociales.

Sur le plan scientifique, l’équipe pluridisciplinaire examinera l’impact social et les effets identitaires du CMA, tant au niveau local qu’à l’échelle du Canada et de la diaspora acadienne. De plus, elle se penchera sur les modèles de gouvernance et les instruments de politiques publiques mobilisés par les instances décisionnelles.

Quant aux retombées sociales, les activités de recherche et de mobilisation des connaissances seront élaborées en concertation avec les organismes partenaires de la société civile, afin d’informer leur planification stratégique et guider leurs actions sur le terrain.

«  La Société acadienne de Clare, en tant qu’organisme partenaire, est très contente de faire partie de ce projet de recherche avec tous ces experts-chercheurs. Grâce à leur travail de recherche, nous sur le terrain pourrons envisager des réponses et solutions à nos défis et nos enjeux.  »

– Natalie Robichaud, directrice générale de la Société acadienne de Clare

«  Le Conseil acadien de Par-en-Bas est ravi de participer à ce projet mené par l’Université Sainte-Anne ! En collaborant avec les chercheurs et chercheuses universitaires, ainsi qu’avec les autres partenaires du projet, nous pourrons mieux cerner les enjeux manifestes au CMA qui touchent notre région. Ces partenariats nous outilleront davantage afin d’accomplir notre mission de promouvoir l’épanouissement et le développement global de la communauté acadienne et francophone de la région d’Argyle.  »

– Gwen LeBlanc, présidente du Conseil acadien de Par-en-Bas

Plus largement, les initiatives du partenariat visent à éclairer les débats publics et les processus décisionnels sur des enjeux d’ordre socioculturel en milieu minoritaire francophone.

Ce projet de développement de partenariat explorera cinq axes thématiques :

  1. Les expériences identitaires au prisme des représentations sociales
  2. Les systèmes de gouvernances efficaces
  3. Les enjeux de l’immigration et de l’inclusion
  4. L’identité ethnolinguistique à l’ère de la société asociale
  5. Les idéologies linguistiques et analyse du discours de l’acadianité.

Le programme de recherche étendu et le haut degré d’engagement de l’Université Sainte-Anne réaffirmeront la position de l’établissement en tant que lieu d’expertise dans les questions de société en Acadie. Grâce à ce projet chapeauté par l’Observatoire Nord/Sud, les chercheuses et chercheurs de l’Université Sainte-Anne se mettront à l’avant-garde des études acadiennes, tout en collaborant avec des collègues de l’Université de Moncton et de Carleton University. 

Liste actuelle des partenaires

Chercheurs et chercheuses :

Laurence Arrighi (Université de Moncton)
Clint Bruce (Sciences humaines ; titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales)
Andrea Burke-Saulnier (Sciences de l’éducation)
James Crombie (Sciences humaines)
Arianne Des Rochers (Université de Moncton)
Louise Fontaine (Sciences administratives)
Éric Forgues (Université de Moncton)
Roger Gervais (Sciences humaines)
Malanga-Georges Liboy (Sciences de l’éducation)
Kristel Mayrand (Sciences humaines)
Judith Patouma (Sciences de l’éducation)
Christine Paulin (Université de Moncton)
Yalla Sangaré (Sciences administratives)
Stéphanie St-Pierre (Sciences humaines)
Christophe Traisnel (Université de Moncton)
Emilie Urbain (Université Carleton)
Chantal White (Études françaises)

Partenaires :

Centre acadien (Université Sainte-Anne)
Comité organisateur de Congrès mondial acadien 2024
Conseil acadien de Par-en-Bas
Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (Université de Moncton)
Observatoire Nord/Sud (Université Sainte-Anne)
Société acadienne de Clare
Société nationale de l’Acadie

À propos de la recherche à l’Université Sainte-Anne 

Fière de son caractère francophone, l’Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l’apprentissage, la recherche, l’innovation et l’épanouissement en français. En effet, ancrée dans l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, l’Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L’Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d’un monde en constante mutation. 

Pour plus d’information  

Bureau de la recherche   
Université Sainte-Anne  
Courriel : recherche@usainteanne.ca

Invitation, 10 septembre 2023 : Lancement de la revue Port Acadie, «Femmes et archives en Acadie» (nos 36-37)

Le dimanche 10 septembre, à 14h00 (Atlantique), la revue Port Acadie célébrera la sortie d’un numéro double consacré au thème des « Femmes et archives en Acadie », sous la direction d’Isabelle LeBlanc, professeure adjointe au Département d’études françaises de l’Université de Moncton, et en collaboration avec le Groupe de recherche sur les archives et les femmes en Acadie, ou GRAFA. Le lancement aura lieu dans les locaux de l’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne (2e étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau) et sera également diffusée sur Zoom (LIEN ICI). Tout le monde est invité !

Ce double numéro thématique réunit 13 articles scientifiques, relevant de plusieurs disciplines dont l’histoire, la sociolinguistique, le folklore et les études littéraire, en plus d’une introduction signée par Isabelle LeBlanc. Celle-ci explique que le fil conducteur de cette publication consiste à sortir les femmes de l’invisibilité dans laquelle elles ont été traditionnellement confinées, et ce, « afin de mieux appréhender la place des récits individuels dans notre compréhension du monde social ». Il s’agit d’un tournant marquant et prometteur en études acadiennes.

Fondée en 2001, la revue Port Acadie se veut un havre qui accueille différentes perspectives en études acadiennes, dans toutes les disciplines et dans toute leur diversité. Elle est dirigée par Clint Bruce, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales, et son comité de rédaction est composé de Susan Knutson, Chantal White, Tania Grégoire et Judith Patouma.

TABLE DES MATIÈRES – Port Acadie, nos 36-37 (printemps-automne 2022),

Introduction – « Femmes et archives en Acadie : valoriser les traces matérielles de femmes dans une perspective interdisciplinaire et bilingue », Isabelle LeBlanc

Partie 1 – Femmes et archives : construction et traitement à partir des collections acadiennes

  • « Femmes et archives : une approche auto-ethnographique », Phyllis LeBlanc
  • « Invisible dans l’histoire : réflexions sur les femmes acadiennes dans les collections du Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson et du Musée acadien de l’Université de Moncton », Estelle Dupuis, Jeanne-Mance Cormier et Christine Dupuis
  • « “ Dans ce temps-là […] les petites filles n’avaient pas le droit de faire comme les petits garçons” : analyse genrée des archives de folklore du Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson, Mathieu T. Martin

Partie 2 – Affects et intersubjectivité dans les archives de femmes en Acadie

  • « Le travail domestique, les recettes et la reproduction de l’identité ethnique acadienne », Katie K. MacLeod
  • « Féminisation d’un discours public sur la langue à Moncton entre 1947-1965 : les traces archivistiques d’une honte linguistique », Isabelle LeBlanc
  • « Incarner les récits de la Boîte aux lettres : mettre en oeuvre des archives personnelles pour se raconter », Eugénie Tessier
  • « DÉ-GÉNÉRATION-ELLES — trauma et transmission intergénérationnelle : un projet photographique artistique à partir des archives des rescapées du génocide arménien », Lucia Choulakian

Partie 3 – Traces littéraires et sources mémorielles de femmes au Canada

  • « Hétérogénéité, transgressions et hospitalité. Des frontières de l’étrange(r) chez Antonine Maillet », Corina Crainic
  • « De Sillery à l’Acadie : la trajectoire de l’écrivaine acadienne Huguette Légaré. Poèmes de jeunesse et lettres de sa mère », Benoit Doyon-Gosselin et Isabelle Blais
  • « Female Authorship, Incomplete Archives, and the Periodical Press in Nineteenth-Century Montreal: The Case of Rosanna Mullins Leprohon », Andrea Cabajsky

Partie 4 – Relations sociales et parcours migratoires de femmes (18e-20e siècles)

  • « Les mondes enfouis d’Anne Suzanne Richard. Une marge d’autonomisation féminine après la Déportation (1785-1789) », Adeline Vasquez-Parra
  • « Vers une reconstitution de la mobilité des Acadiennes à l’époque de l’industrialisation : l’émigration familiale et l’exode rural vus à travers l’analyse longitudinale », Lauraly Deschambault, Noémie Haché-Chiasson et Gregory Kennedy
  • « Les Acadiennes louisianaises de la Société du Sacré-Coeur de Jésus, entre interculturalité et mobilité interrégionale », Clint Bruce

Appel à textes de création pour la revue Port Acadie (15 septembre 2023)

La revue Port Acadie comprend désormais un volet « Création littéraire ». À l’image du titre de la revue, cette section se veut un port, accueillant des autrices et des auteurs de tous les horizons de l’Acadie. Nous acceptons des textes inédits de tous les types de formes brèves (poésie, nouvelle, conte, etc.), tant des artistes de la relève que des écrivain-e-s d’expérience. Se voulant le reflet de la diversité et de la richesse de l’Acadie, le volet invite la soumission de textes en français, en langue Mi’gmaq, en anglais et en créole louisianais ainsi que d’œuvres multilingues.

C’est dans cet esprit que nous recevrons avec plaisir des soumissions de textes de création pour le numéro 39 de Port Acadie, intitulé Diversité et inclusion en Acadie et en études acadiennes. En effet, ce numéro invite à penser la manière dont la diversité a façonné et façonne toujours l’Acadie et sa diaspora. Les textes destinés au numéro de l’automne 2023 devront nous parvenir d’ici le 15 septembre 2023 et seront accompagnés d’une notice bio-bibliographique d’une soixantaine de mots. Prière de faire parvenir ces documents à l’adresse suivante : port-acadie@usainteanne.ca.

Stage postdoctoral sur l’identité ethnoculturelle en milieu francophone : projet sur le Congrès mondial acadien

Stage postdoctoral sur l’identité ethnoculturelle en milieu francophone (Concours SA2306-05)

Observatoire Nord/Sud : projet sur le Congrès mondial acadien

L’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, centre voué à l’étude de la diaspora acadienne et de l’Acadie dans sa dimension internationale, a le plaisir d’annoncer un appel à candidatures pour un stage postdoctoral d’une durée de deux ans, dans le cadre du projet « Vers l’Acadie de l’avenir ? Enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien ». La personne retenue aura la responsabilité de coordonner cette initiative tout en poursuivant des recherches liées au projet ou dans un domaine connexe. Il s’agit donc d’une expérience de professionnalisation extraordinaire, destinée à un·e candidat·e exceptionnel·le, titulaire d’un doctorat en sciences humaines ou sociales. Il n’est pas nécessaire de posséder déjà une expertise sur l’Acadie ou en études acadiennes, seulement de s’intéresser à ce domaine. 

L’initiative est dirigée par Clint Bruce, titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en études acadiennes et transnationales, ou CRÉAcT. Ce projet a pour but de mener à bien un programme de recherche collectif et collaboratif en prenant pour objet le Congrès mondial acadien (CMA), un événement culturel de grande envergure dont la prochaine édition se tiendra en août 2024 au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Notre collaboration se fonde sur un partenariat pluridisciplinaire et intersectoriel qui rassemble 17 chercheur·e·s universitaires venant de trois établissements aux côtés de huit organismes partenaires. 

Organisé tous les cinq ans depuis 1994, le CMA se veut une occasion de « retrouvailles » du peuple acadien qui fut brutalement dispersé au milieu du 18e siècle. Bien plus que des commémorations à valeur symbolique, les Congrès rassemblent les forces vives de la société acadienne dans l’espoir de faire rayonner l’Acadie et de susciter un engagement renouvelé envers l’identité acadienne. Notre objectif est double. Sur le plan scientifique, notre équipe pluridisciplinaire étudiera l’impact social et les effets identitaires du CMA, tant au niveau local qu’à l’échelle du Canada atlantique et de la diaspora acadienne, ainsi que les modèles de gouvernance et les instruments de politiques publiques mobilisés par les instances décisionnelles. Sur le plan des retombées sociales, nos activités de recherche et de mobilisation des connaissances seront élaborées en concertation avec nos organismes partenaires de la société civile, afin d’informer leur planification stratégique et de guider leurs actions sur le terrain. Plus largement, les initiatives du partenariat visent à éclairer les débats publics et les processus décisionnels sur des enjeux d’ordre socioculturel en milieu minoritaire francophone. Les enquêtes s’articuleront autour de cinq axes thématiques inspirés des « Défis mondiaux » du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada : 1) expériences identitaires au prisme des représentations sociales; 2) des systèmes de gouvernance efficaces; 3) enjeux de l’immigration et de l’inclusion; 4) l’identité ethnoculturelle à l’ère de la société asociale; 5) idéologies linguistiques et analyse des discours de l’acadianité. Tout en puisant dans les réflexions sur les minorités ethnolinguistiques, notre approche s’oriente davantage vers une perspective intersectionnelle. Nous nous intéressons ainsi aux mécanismes d’inclusion et d’exclusion par rapport au « nous » acadien, en accordant une attention soutenue aux appartenances multiples des individus et aux expressions de l’identité collective. Ouvrant sur les dynamiques de la « grande Acadie » de l’Atlantique et de la diaspora en interaction avec la Francophonie internationale, notre projet s’ancrera résolument dans le terrain que constitue la région hôtesse du CMA, à savoir les municipalités d’Argyle et de Clare dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse.

Les personnes désireuses d’en savoir davantage afin de préparer leur dossier peuvent contacter le directeur aux coordonnées indiquées ci-dessous.   

Description 

Le stage postdoctoral sera d’une durée de 24 mois et il débutera le 1er janvier 2024. Il correspond à un engagement à temps complet.

CONDITIONS : 

  • Salaire de 45 000 $ par an (auquel s’ajouteront les avantages sociaux) 
  • Allocation de voyage à des fins de recherche 
  • Lieu de travail : Campus de Pointe-de-l’Église, Université Sainte-Anne. 

PROFIL RECHERCHÉ: 

  • Avoir obtenu un doctorat en sciences humaines ou sociales durant les 5 dernières années 
  • Avoir des publications (publiées ou à paraître) dans des revues pertinentes et démontrant une expertise reliée au poste 
  • Avoir des aptitudes pour la recherche interdisciplinaire et la volonté de travailler de façon collaborative 
  • Connaissance du français et de l’anglais. 

RESPONSABILITÉS : 

  • Assurer la coordination du partenariat et participer à la gouvernance du projet 
  • Appuyer l’encadrement des assistant-e-s de recherche de 1er, 2e et 3e cycles 
  • Mener des recherches liées aux problématiques du projet 
  • Collaborer à certains travaux de l’équipe (à déterminer) selon les intérêts de recherche de la/du stagiaire. 

MISE EN CANDIDATURE: 

  • Date de clôture du concours : 15 septembre 2023 ou jusqu’à ce que le poste soit comblé. 

Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur lettre de candidature, leur curriculum vitæ et deux lettres d’appui par courriel à : 
Monsieur Clint Bruce – clint.bruce@usainteanne.ca
Directeur, Observatoire Nord/Sud et Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales
Université Sainte-Anne
Pointe-de-l’Église (N.-É.) B0W 1M0
Téléphone : 902-769-2114, poste 7230

Toutes les personnes qualifiées sont invitées à postuler. La priorité sera toutefois accordée aux personnes détenant la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente. L’Université Sainte-Anne s’engage à favoriser un milieu de travail équitable, diversifié et inclusif. Nous accueillons les candidatures de toutes les personnes qualifiées. Nous encourageons les femmes, les Autochtones d’Amérique du Nord, les membres de groupes de minorités visibles, les personnes en situation de handicap, les personnes de toute orientation sexuelle ou identité de genre et d’expression, ainsi que toutes celles et ceux qui peuvent contribuer à une plus grande diversification des idées et de l’université, à postuler. 

L’Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l’excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d’apprentissage expérientiel favorisant l’engagement et la réussite des étudiants et un contexte favorable à l’établissement d’une culture d’excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est un partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions entourant ses campus et de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.

Intéressé-e par les études acadiennes ? Voici deux occasions de financement pour la maîtrise en Cultures et espaces francophones à l’Université Sainte-Anne…

Le comité de la maîtrise en cultures et espaces francophones à l’Université Sainte-Anne est ravi d’annoncer l’octroi par la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse de fonds pour appuyer la recherche de nos étudiants et étudiantes en études acadiennes.

Le fond d’intégration aux études supérieures de la FANE, d’une valeur de 5000 $, financera l’assistanat d’un étudiant ou d’une étudiante en début de parcours à temps plein, dont la problématique de départ s’insère dans le champ des études acadiennes. Dans une perspective de professionnalisation et d’initiation aux études supérieures, cet étudiant ou cette étudiante devra appuyer le comité de la maîtrise en cultures et espaces francophones dans l’organisation d’activités de mobilisation des connaissances et de promotion et diffusion des travaux de ses collègues dans le programme.

Pour soumettre sa candidature

  1. Les candidats et les candidates doivent avoir été admis·e·s au programme de maîtrise en culture et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne, Pointe-de-l’Église, Nouvelle-Écosse, Canada.
  2. Les candidats et les candidates doivent fournir une lettre d’intention (environ 500 mots) où elles ou ils expliquent leurs intérêts de recherche en lien avec l’Acadie et les francophonies canadiennes. Nous sommes conscients qu’à cette étape, les étudiants et les étudiants n’ont pas encore un projet de recherche détaillé; il est cependant important que les candidats et les candidates expliquent clairement les intérêts de recherche qui les amènent à s’inscrire au programme de maîtrise.

Un comité évaluera les demandes pour sélectionner le candidat ou la candidate qui recevra l’appui financier.

Date de soumission

La date limite pour recevoir les candidatures est le 21 août 2023.

Contact : Roger Gervais, coordinateur de la maîtrise (roger.gervais@usainteanne.ca)

Le fonds d’appui à la recherche de la FANE, d’une valeur de 5000 $ est, quant à lui, réservé aux étudiants ou étudiantes à temps plein en début de rédaction de leur mémoire. Le projet de recherche doit porter sur un enjeu qui marque la société acadienne contemporaine, notamment dans le contexte de la mondialisation. Le projet peut s’inscrire dans l’une ou l’autre des disciplines associées aux études françaises (littérature et linguistique) ou des sciences humaines (histoire, sociologie, psychologie, sciences politiques). Les projets portant plus spécifiquement sur l’Acadie de la Nouvelle-Écosse seront privilégiés. Une attention particulière sera également portée aux projets qui proposeront une approche comparative de l’Acadie avec les autres régions francophones du Canada ou de la francophonie internationale.

Pour soumettre sa candidature

Les candidats et les candidates doivent faire parvenir à la coordination du comité de la maîtrise en cultures et espaces francophones un dossier de candidature qui comprend :

  1. Une lettre d’intention de deux pages où ils ou elles résument le projet de recherche, présentent la méthodologie de recherche, font état du niveau d’avancement de leur projet de maîtrise et expliquent en quoi la bourse leur sera utile.
  2. Une lettre d’appui du directeur ou de la directrice de maîtrise du candidat ou de la candidate.
  3. Un relevé de notes démontrant que les personnes ont réussi avec succès la scolarité obligatoire à la maîtrise.

Un comité évaluera les demandes pour sélectionner le candidat ou la candidate qui recevra l’appui financier de 5 000 $.

Date de soumission

La date limite pour recevoir les candidatures est le 21 août 2021.

Contact : Roger Gervais, coordinateur de la maîtrise (roger.gervais@usainteanne.ca)

Intéressé-e par la maîtrise en Cultures et espaces francophones ? Date limite : 15 juillet 2023

Vous avez à cœur le monde francophone, la francophonie canadienne et/ou la culture acadienne ? Il y a des questions que vous aimeriez explorer à travers un projet de recherche ? Vous possédez déjà un diplôme de premier cycle et souhaitez poursuivre vos études au niveau supérieur ou élargir vos horizons professionnels ? L’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse sera peut-être votre prochaine destination, grâce au programme de maîtrise ès arts en Cultures et espaces francophones (CEFR – site web ici). Pour l’automne 2023, nous acceptons les candidatures provenant de l’Amérique du Nord jusqu’au 15 juillet 2023 (ou à partir de la session d’hiver 2024 pour les autres pays).

D’ailleurs vous pouvez tout savoir sur cette maîtrise en francophonie lors d’une séance d’information en ligne, le lundi 5 juin à 17h00 (en Atlantique) : https://us02web.zoom.us/j/82883178360?pwd=bEp3UmIvcmNpME95a2lrd3QwQ3RjZz09

Offert conjointement par le Département d’études françaises et le Département des sciences humaines, notre programme interdisciplinaire est une excellente occasion pour les étudiant-e-s de perfectionner leurs connaissances sur l’Acadie ainsi que sur les différentes francophonies canadiennes et internationales. Cette formation interdisciplinaire permettra également aux étudiant-e-s de s’initier au domaine de la recherche en les intégrant aux différentes activités que propose l’Université Sainte-Anne : assistanat de recherche avec des professeurs de qualité, participation à des conférences et à des colloques organisés sur le campus, implication dans différents projets de recherche et de publication, etc. Il y a de nombreux débouchés dans plusieurs domaines, y compris aux études de 3e cycle, pour les personnes diplômées en CEFR. Il est possible de suivre les cours à distance.

Pour plus de renseignements, contacter la professeure Chantal White, directrice du Département d’études françaises et coordinatrice de la maîtrise : chantal.white@usainteanne.ca.

NOUVELLE DATE LIMITE, 31 mai 2024 – Influences, inspirations et héritages : appel à contributions pour la revue Port Acadie

la vie a ses torts
qui n’oublient rien
hormis l’essentielle simplicité des choses

– Jean Wilson, extrait du recueil Grand Vent de tempête

Quelles figures intellectuelles et artistiques nous ont aidés à penser l’Acadie ? Quelles personnalités ont marqué l’évolution de la société acadienne et des institutions francophones ? Comment évaluer l’apport des contributions et inspirations venues de sources et d’horizons divers ? À quelles échelles et sur quelle durée ces influences se font-elles sentir ? La communauté de l’Université Sainte-Anne, qui héberge la revue Port Acadie, s’est trouvée confrontée à ces questions d’une manière tout à fait brutale en mars 2022, en raison du décès inattendu d’un cher collègue, le professeur et écrivain Jean Wilson. Afin de lui rendre hommage, l’équipe de notre revue, en collaboration avec le Département d’études françaises, prépare un numéro double consacré au thème : « Influences, inspirations et héritages ».

Tout en s’ouvrant à une variété de sujets pertinents aux études acadiennes, ce numéro comprendra un dossier en hommage à Jean Wilson. Les textes destinés à ce dossier pourront présenter des études, des réflexions ou des œuvres de création ayant des affinités avec ses intérêts et sa pensée. Des témoignages au sujet de son influence, y compris sur le plan personnel, seront les bienvenus.

C’est donc avec plaisir que nous recevrons des soumissions pour le numéro double 40-41 de Port Acadie : revue interdisciplinaire en études acadiennes, à paraître à l’automne 2024. Port Acadie publie des textes arbitrés (en français ou en anglais) – études scientifiques, notes de recherche – ainsi que des textes de réflexion (en français ou en anglais), des comptes rendus d’ouvrages scientifiques et d’œuvres littéraires, des entretiens et des textes de création. Les manuscrits destinés au numéro du printemps et de l’automne 2024 devront nous parvenir d’ici le 31 février 2024.

Pour de plus amples renseignements, voir notre site web (https://www.usainteanne.ca/port-acadie) ou nous écrire à l’adresse suivante : port-acadie@usainteanne.ca

À propos de Jean Wilson (1961-2022)

Originaire de Montréal, le professeur Jean Wilson était spécialiste de littérature française contemporaine, ayant fait ses études à l’Université McGill et à l’Université de Montréal. Il a rejoint le Département d’études françaises de l’Université Sainte-Anne en 1990. Son enseignement dynamique et irrévérencieux lui a valu l’admiration de ses étudiants tandis que ses qualités humaines ont fait de lui un collègue très apprécié. De 1995 à 2003, il était membre du comité de rédaction et de direction de Feux Chalins : Littératures des maritimes, qui présentait des textes de prose et de poésie dans les deux langues officielles. En 2013, il a publié le recueil de poésie Grand vent de tempête : poésie, aux éditions Maison nouvelle fédération. En 2016, il a fait paraître, avec Jimmy Thibeault, Daniel Long et Désiré Nyela, Au-delà de l’exiguïté. Échos et convergences dans les littératures minoritaires, aux éditions Perce-Neige. Depuis plusieurs années, il siégeait au comité de rédaction de Dalhousie French Studies, l’une des plus prestigieuses revues savantes de la francophonie canadienne. Il s’est également engagé en faveur des revendications de l’Association des professeures, professeurs et bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne (APPBUSA) pour une université plus équitable. Jean était un mentor respecté, un ami indéfectible et un père aimant.