Invitation – étude sur le Congrès mondial acadien 2024 / Study on the 2024 World Acadian Congress

(English will follow )

Vous avez l’intention de participer au Congrès mondial acadien 2024 (CMA) qui se tiendra du 10 au 18 août dans la région du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse? Voici l’occasion de participer à une recherche visant à mesurer les effets identitaires, sociaux et psychologiques de cet événement sur les personnes qui y auront assistées.

☛ Pour participer à l’étude, cliquez sur le lien suivant : https://labopsycho.limesurvey.net/427683?lang=fr

Critères d’admissibilité :
– Être agé(e) de 18 ans et plus
– Avoir l’intention d’assister à au moins une des activités du CMA

Participation : La participation à cette étude implique de remplir un questionnaire en ligne d’une durée d’environ 20 minutes à deux reprises, soit avant et après le CMA. Pour participer à la recherche, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.

Compensation : Votre participation à l’étude vous donnera la chance de gagner un objet promotionnel du CMA ou un certificat-cadeau de 25$ d’un restaurant (La Cuisine Robicheau ou Honey Bees). Le tirage aura lieu lorsque la collecte de données sera complétée, soit au plus tard en octobre 2024. Les gagnant(e)s seront contactés par courriel.

Renseignements : Le projet de recherche Étude des effets identitaires, sociaux et psychologiques du Congrès mondial acadien 2024 est mené par Kristel Mayrand, Ph.D., (kristel.mayrand@usainteanne.ca), professeure à l’Université Sainte-Anne. Ce projet a été approuvé par le Comité d’éthique de la recherche de l’Université Sainte-Anne (dossier no 0175).

Nous vous remercions de partager cette invitation aux personnes intéressées.

You’re planning to attend the Congrès mondial acadien 2024 (CMA) to be held August 10-18 in southwestern Nova Scotia? Here’s an opportunity to take part in a research project aiming to measure the identity, social and psychological effects of this event on the people who will have attended.

☛ To participate in the study, click on the following link : https://labopsycho.limesurvey.net/427683?lang=en

Eligibility criteria :
– Be 18 years of age or older
– Intend to attend at least one of the CMA activities

Participation: Participation in the study involves completing an online questionnaire lasting approximately 20 minutes at two moments, before and after the CMA. To participate, click on the link below.

Compensation: Your participation in this study will give you a chance to win a CMA promotional item or a $25 gift certificate from a restaurant (La Cuisine Robicheau or Honey Bees). The draw will take place when data collection is complete, i.e., by October 2024. Winners will be contacted by email.

Information: The research project Study of the identity, social and psychological effects of the Congrès mondial acadien 2024 is led by Kristel Mayrand, Ph.D., (kristel.mayrand@usainteanne.ca), professor at Université Sainte-Anne. This project was approved by Université Sainte-Anne’s Research Ethics Committee (n° 0175).

Being Francophone: Exchanges, Spaces, and Belonging – Call for submissions to Port Acadie (October 31, 2024)

What does it mean to be a francophone in an increasingly complex world? Who are the people who can and wish to come together under this name, and for which reasons, whether it be in Acadian society or elsewhere? Can we affirm that the institutions of la Francophonie or les francophonies create, among other things, genuine artistic, linguistic, cultural, and economic exchanges?

Inspired by the first two editions of the student conference hosted by Université Sainte-Anne’s Master of Arts program in Francophone Cultures and Spaces, we are seeking papers from student researchers and recent graduates at all university levels (bachelor’s, master’s, and doctoral) for a special issue of Port Acadie: An Interdisciplinary Review of Acadian Studies. Articles may explore the following topics, among others:

  • Inclusivity and belonging among Francophones
  • Experiences and challenges as French-speaking linguistic minorities
  • Various exchanges (cultural, economic, etc.) in French-speaking areas
  • Linguistic contacts in French-speaking regions
  • Integration of immigrants into French-speaking communities

In order to better understand these themes, we welcome submissions for Port Acadie’s double issue (42-43), to be published in 2025. Port Acadie publishes refereed texts (in French or English) such as scholarly articles and research notes, as well as essays, reviews of academic and literary works, interviews, and creative texts. Manuscripts for this Spring/Autumn 2025 issue should be submitted by October 31, 2024.

For more information, please visit https://www.usainteanne.ca/port-acadie or write to us at port-acadie@usainteanne.ca

Être francophone : échanges, espaces et appartenances – appel à contributions pour la revue Port Acadie (31 octobre 2024) 

Être francophone : qu’est-ce que cela signifie dans un monde qui devient de plus en plus complexe ? Qui sont les personnes qui peuvent et qui veulent se rassembler sous cette bannière, et pour quelles raisons, en Acadie et partout ? Peut-on dire que les institutions de la Francophonie/francophonie(s) créent, entre autres, de véritables échanges artistiques, linguistiques, culturels et économiques ? 

Inspirés par les deux premières éditions du colloque étudiant de la maîtrise ès arts en Cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne, nous sollicitons des contributions des chercheur·e·s-étudiant·e·s et récent·e·s diplômé·e·s de tous les cycles universitaires (baccalauréat, maîtrise et doctorat) pour un numéro spécial de Port Acadie : revue interdisciplinaire en études acadiennes. Les textes pourront explorer, entre autres, les thèmes suivants : 

  • Inclusivité et sentiments d’appartenance chez les francophones 
  • Expériences et défis vécus en tant que minorités linguistiques francophones 
  • Différents échanges dans les espaces francophones : culturels, économiques, etc. 
  • Contacts linguistiques dans les espaces francophones 
  • Intégration des immigrants et immigrantes dans les milieux francophones 

Afin de mieux appréhender ces thèmes, nous recevrons avec plaisir des soumissions pour le numéro double 42-43 de Port Acadie, à paraître en 2025. Port Acadie publie des textes arbitrés (en français ou en anglais) tels que des études scientifiques et des notes de recherches, tout comme des textes de réflexion, des comptes rendus d’ouvrages scientifiques et d’oeuvres littéraires, des entretiens et des textes de création. Les manuscrits destinés au numéro du printemps/automne 2025 devront nous parvenir d’ici le 31 octobre 2024

Pour de plus amples renseignements, veuillez voir le site de la revue ou nous écrire à l’adresse suivante : port-acadie@usainteanne.ca  

«Comprendre les nuances et les liens qui nous unissent» : entretien avec Sandrine Mounier, chercheure postdoctorale à l’Observatoire Nord/Sud

Membre de l’équipe de l’Observatoire Nord/Sud depuis janvier 2024, Sandrine Mounier est chercheure postdoctorale dans le cadre du projet Vers l’Acadie de l’avenir ? Enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien. Cette initiative s’intéresse à l’impact social et aux effets identitaires du prochain CMA, qui se déroulera du 10 an 18 août 2024 dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, notamment en ce qui concerne des questions de diversité et d’inclusion. Tout en coordonnant ce projet qui bénéficie d’une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines, madame Mounier mène ses propres recherches sur la diversité en milieu francophone. Mais ce n’est qu’un volet d’un parcours déjà riche, que nous vous invitons à découvrir à travers cet entretien.

D’où êtes-vous originaire et quel a été votre cheminement jusqu’ici ?

J’ai grandi dans la région Aquitaine en France, plus précisément en Dordogne. J’ai d’abord débuté ma carrière en tant qu’architecte après des études en la matière. Puis, j’ai commencé mon parcours d’immigration au Canada il y a dix ans pour faire un doctorat en Études urbaines à l’Université du Québec à Montréal, que j’ai obtenu en 2021. Enfin, je me suis installée en Nouvelle-Écosse il y a trois ans, d’abord à Halifax, et maintenant à La Baie Sainte-Marie suite à l’offre de stage postdoctoral à l’Université Sainte-Anne.

Comment expliquer votre intérêt pour la culture acadienne et pour les cultures francophones ?

Je ne réalisais pas pleinement mon attachement à la francophonie avant de vivre en situation minoritaire au Canada. Toutefois, mon installation en Nouvelle-Écosse était motivée par l’attrait pour la culture acadienne, dont l’histoire singulière m’intéressait, particulièrement dans le cadre de mes intérêts pour la construction des identités culturelles. C’est alors en vivant au sein de la communauté francophone du Canada Atlantique que j’ai compris mon attachement au français qui est non seulement ma langue de pensée, mais aussi de cœur. Je pense que cela explique en partie mon désir de comprendre les nuances et les liens qui nous unissent.

Sandrine Mounier lors d’une conversation enregistrée au Studio N/S de l’Observatoire Nord/Sud avec la professeure Amal Madibbo, sociologue de l’Université de Toronto et spécialiste de l’immigration en milieu francophone.

Quels sont vos aspects préférés de votre travail au sein de l’Observatoire Nord/Sud OU pour le projet sur le CMA 2024 ?

Au sein de l’Observatoire Nord/Sud, je trouve particulièrement stimulante la diversité des recherches menées sur les identités culturelles et transnationales francophones. Ces thématiques résonnent avec mes intérêts sur les relations interculturelles et les politiques de diversité et d’inclusion, tout en m’ouvrant à de nouvelles perspectives. Notamment pour le projet sur le CMA 2024, la collaboration avec 17 chercheures et chercheurs de différentes disciplines est extrêmement enrichissante. J’apprécie énormément l’échange d’idées et le partage de connaissances qui caractérisent ce travail d’équipe, me permettant de nourrir mon parcours intellectuel.

Dans quelle mesure est-ce que ce stage postdoctoral contribuera à votre développement professionnel ou intellectuel ?

Je pense que ce stage postdoctoral représente une suite logique de mon parcours, fusionnant mes compétences en recherche académique et en gestion de projet acquises dans le secteur privé. Le projet de recherche sur le CMA 2024, en collaboration avec des organisations communautaires, enrichit mon expérience et renforce mon réseau tant académique que communautaire. Je souhaite continuer de lier la recherche et la pratique opérationnelle, car je suis convaincue que l’une peut améliorer l’autre. Ce stage est également une opportunité pour augmenter ma présence dans des publications scientifiques, consolidant ainsi mon profil académique pour l’avenir.

Qu’est-ce que vous aimez faire comme passe-temps ? Quels sont vos autres intérêts ?

Parmi les thèmes qui captent profondément mes intérêts intellectuels se trouvent le féminisme et la justice sociale. J’aime me sentir inspirée en écoutant et lisant à propos de personnes qui défendent leurs convictions. En même temps, j’aime explorer diverses perspectives du monde en voyageant, tant à l’international que localement, car cela enrichit l’appréciation de mon environnement. Je prends alors plaisir dans les choses simples de la vie, comme passer du temps en famille, discuter avec des ami-e-s, être en nature, cuisiner, et me divertir devant des films internationaux ou en écoutant de la musique variée.

Merci, Sandrine, et bonne continuation avec ces projets passionnants !

Atelier : «Comment vulgariser vos recherches? Stratégies pour une écriture inclusive en contexte minoritaire» (28 mars 2024)

À vos agendas ! Tout le monde est invité à assister au 1er atelier d’échange de l’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, intitulé « Comment vulgariser vos recherches ? Stratégies pour une écriture inclusive en contexte minoritaire ». Il aura lieu le jeudi 28 mars 2024 à 19h00 (Atlantique) à l’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, au 2e étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau, ainsi que sur Zoom : https://us02web.zoom.us/j/84703702183.

En collaboration avec et présenté par Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, cet atelier abordera les techniques pour rendre la recherche plus accessible auprès du grand public francophone en situation minoritaire au Canada. La formation s’adresse aux chercheures et chercheurs de tous les domaines scientifiques et de tous niveaux, ainsi qu’à toutes les personnes intéressées par la recherche et la communication journalistique.

Cette activité est la première d’une série d’ateliers visant au partage de connaissances et de bonnes pratiques entre le milieu universitaire et les partenaires communautaires en Acadie et en francophonie canadienne. Ceux-ci font partie du projet de recherche intitulé « Vers l’Acadie de l’avenir? Enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien » financé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). 

Mois du patrimoine africain : Dominique Gaspard, un Créole louisianais devenu médecin au Québec et pilier de la communauté noire (Au rythme de notre monde dans Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, 9 et 23 février 2024)

À noter que cette chronique a également paru, en deux parties, dans les éditions du 9 et du 23 février du Courrier de la Nouvelle-Écosse, sous la rubrique « Au rythme de notre monde ».

1ÈRE PARTIE – Quelle destinée singulière et digne d’intérêt que celle de Dominique Gaspard ! Né en 1884, ce Créole issu du milieu des gens de couleur de La Nouvelle-Orléans allait quitter sa Louisiane natale, vers l’âge de 20 ans, pour fuir l’oppression raciale et pour étudier au Québec.

Formé en médecine, il prend part à la Grande Guerre. Catholique et francophone, il devient l’un des piliers de la communauté noire de Montréal, pourtant à dominante anglophone et protestante. Jouissant de la haute estime de ses concitoyens blancs, il ne cessera d’agir en faveur de l’équité raciale jusqu’à sa mort en 1938.

Dominique Gaspard vers 1911, après son déménagement au Québec. (PHOTO : CENTRE D’HISTOIRE DE SAINT-HYACINTHE)

La présente chronique ainsi que la prochaine serviront à mettre en relief ce parcours fascinant, qui relie deux aires de l’Amérique francophone.

Le choix de ce sujet s’inscrit, bien entendu, dans le Mois de l’histoire des Noirs – ou Mois du patrimoine africain ici en Nouvelle-Écosse. Initialement proposé par l’historien afro-américain Carter G. Woodson (1875-1950) et célébré en février, c’est l’occasion de mieux apprécier l’histoire afro-canadienne dans toute sa richesse et dans toute sa complexité, tout en explorant les contributions des figures marquantes de cette population ainsi que ses aspects encore méconnus. 

Du coup, il s’agira de rendre hommage aux travaux de Dorothy W. Williams, grande spécialiste de l’histoire noire au Canada. Plus que nul autre, c’est elle qui aura aidé à faire redécouvrir la vie du docteur Dominique Gaspard. 

Auteure de deux livres sur la communauté afro-montréalaise, Williams a également signé une esquisse biographique de Gaspard dont l’essentiel est condensé dans un article de l’Encyclopédie canadienne. Mes chroniques s’appuient sur ses recherches tout en s’enrichissant d’autres documents, d’une part, et de mes connaissances sur la Louisiane francophone, d’autre part.

Dominique Francis Gaspard voit le jour le 22 janvier 1884. Il ne vient pas au monde tout seul, d’ailleurs, car ses parents, Esther et John (ou Jean ?) ont le bonheur d’accueillir des fils jumeaux. Si peu de recherches ont été menées sur l’enfance du futur émigrant, nous savons que la famille Gaspard fait partie de la communauté créole formée par les gens de couleur francophones de Louisiane. 

Beaucoup d’entre elles et eux étaient déjà libres du temps de l’esclavage et, malgré les discriminations raciales à leur égard, faisaient preuve d’un grand dynamisme dans plusieurs domaines comme l’éducation, les métiers, les œuvres de bienfaisance, les arts et la culture. Les Gaspard vont fréquenter l’Église Saint-Joseph, l’une des paroisses desservant les Noirs francophones.

Le contexte politique de l’époque revêt une importance fondamentale pour comprendre la trajectoire de Dominique Gaspard. La fin de la Guerre civile américaine, qui avait amené l’abolition définitive de l’esclavage en 1865, avait également inauguré un programme de réformes en profondeur dans le but d’éradiquer les injustices liées au racisme. Il s’agit de la « Reconstruction » du Sud dont les promesses et les progrès finissent par succomber, vers le milieu des années 1870, à la réaction raciste. 

Le sociologue et militant afro-américain W. E. B. Du Bois en dressera ce bilan lapidaire : « L’esclave a obtenu sa liberté, s’est tenu un bref moment au soleil, puis s’est avancé de nouveau vers l’esclavage ». Ce nouvel esclavage, c’est le régime de la ségrégation raciale, fondé sur l’oppression et, bien trop souvent, la violence.

Les années de jeunesse de Dominique Gaspard sont donc marquées par le recul des droits civiques et de l’égalité sociale des Noirs américains. En Louisiane, cependant, les Créoles francophones mènent la lutte contre cette tendance néfaste. Il y a eu notamment le Comité des citoyens qui a entrepris une campagne pour combattre les lois racistes – efforts héroïques qui allaient se solder en 1896 par un échec devant la Cour suprême des États-Unis. 

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Programme du colloque – « Échanges et appartenances en espaces francophones » (samedi 9 mars 2024)

Le samedi 9 mars prochain, les étudiant-e-s de la Maîtrise ès arts en cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne vous invitent à participer aux activités du deuxième colloque étudiant « Échanges et appartenances en espaces francophones ». Ce sera l’occasion de réfléchir davantage aux enjeux concernant le fait francophone, ici et ailleurs.

Vous trouverez ci-dessous le programme abrégé de la journée. Les activités se dérouleront dans les locaux de l’Observatoire Nord/Sud, au deuxième étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau sur le campus principal de l’Université Sainte-Anne. Il est également possible d’y assister sur Zoom : https://us02web.zoom.us/j/85986489946.

Pour de plus amples renseignements, voir l’événement Facebook du colloque. Au plaisir de vous retrouver !

8h00Accueil et inscriptionEntrée de la bibliothèque
9h00-9h15Bienvenue et ouvertureObservatoire Nord/Sud
9h15-10h15Conférence d’honneur, Amal MADIBBO, professeure d’éducation en justice sociale à l’Université de Toronto : La justice sociale dans une perspective francophoneObservatoire Nord/Sud
10h15-10h30PAUSE-GOÛTER
10h30-12h00Communications – Bloc 1 : questions d’identités en communautés francophones

« “L’Acadie d’en bas” » : l’acculturation dans certaines communautés de l’Acadie néo-écossaise entre 1763 et 1864 », Karmen D’ENTREMONT (U. Sainte-Anne)

«Un sentiment d’appartenance commun auprès des acteurs communautaires de la francophonie canadienne en milieu minoritaire», Gabrielle SAMSON (U. Sainte-Anne)

« “Comment ça va ?” : une question qui suscite des conversations quotidiennes sur la santé», Ramona BLINN (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
12h00-13h00DÎNERCafétéria
13h00-14h30Communications – Bloc 2 : milieux éducatifs et promotion de la francophonie

« SOS Montfort, une porte ouverte vers la mobilisation pour une université de langue française en Ontario », Johnsly IRA (U. Sainte-Anne)

« Les compétences interculturelles au service de l’éducation en francophone », Sara ZOGHBI (U. de Toronto)

« Le rôle de l’œuvre littéraire dans la promotion de la francophonie : cas de l’œuvre Laissez-mô parler ! de l’écrivaine Halima Hmdane », Anouar AKKI (U. de Kenitra, Maroc)
Observatoire Nord/Sud
14h30-14h45PAUSE-GOÛTER
14h45-16h15Communications – Bloc 3 : sociolinguistique de langue française

«Les impacts de la discrimination langagière dans le sport en milieu minoritaire francophone», Lauren AMERO (U. Sainte-Anne)

«Un soupçon de péquet et un trait de genièvre : le cocktail dialectal dans Un mâle de Camille Lemonnier», Pierre-Olivier PIRE (U. de Louisiane)

«Langues et musique populaire : réception des chansons Konpa par les mélomanes haïtiens au regard des langues qui y sont utilisées», Jean Junior Nazaire JOINVILLE (U. Sainte-Anne)
Observatoire Nord/Sud
16h10-16h30PAUSE-GOÛTERObservatoire Nord/Sud
16h30-17h30Table ronde, Acfas-Acadie :  Le processus de mise en chantier de la recherche
17h30Remerciements et mots de la fin

18h00SOUPER 

NOUVELLE DATE LIMITE : 22 janvier 2024 – Appel à communications, colloque étudiant : «Échanges et appartenances en espaces francophones»

Un appel à communications est lancé pour le colloque étudiant pluridisciplinaire, « Échanges et appartenances en espaces francophones », qui aura lieu à l’Université Sainte-Anne (Pointe-de-l ’Église, Nouvelle-Écosse, Canada), le samedi 9 mars 2024.

Comment peut-on définir l’espace francophone ? Est-ce que les institutions de la Francophonie encouragent à tisser les liens entre les francophones ? Peut-on dire que l’Organisation internationale de la Francophonie crée, entre autres, de véritables échanges artistiques, linguistiques, culturels et économiques ?

En raison du multilinguisme dans les espaces francophones, le rapport du locuteur du français à sa langue devient de plus en plus problématique. En dépit du statut de la langue française et de sa propagation dans le monde, non seulement la francophonie comme communauté de peuples fait l’objet de débats, mais aussi nombreux sont des francophones qui tendent vers l’assimilation en raison d’une forte consommation d’autres langues dominantes, particulièrement l’anglais.En ce sens, ce colloque étudiant explorera les échanges ainsi que les sentiments d’appartenances dans la francophonie.

Les communications peuvent explorer les questions suivantes, par exemple :

  • Comment les échanges culturels s’effectuent-ils dans les espaces francophones ?
  • Comment les francophones vivent-ils les contacts linguistiques dans leurs milieux ?
  • Comment les immigrants allophones arrivent-ils à s’intégrer dans les milieux francophones ?
  • Les minorités de genres arrivent-elles à s’intégrer dans les espaces francophones ?
  • Les faits culturels ont-ils tous un sens dans la Francophonie, indépendamment du lieu d’appartenance ?

Les chercheur·e·s étudiant·e·s en fin de baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat, sont invité·e·s à soumettre leur proposition de communication à notre responsable des communications, Sandrine Pagé (Sandrine.Page@usainteanne.ca) avant le 22 janvier 2024. Prière de préciser dans l’objet du courriel : Colloque étudiant – communication.

Merci de fournir les informations suivantes :

  • Coordonnées de l’auteur·e (nom, prénom, fonction, établissement/organisation et adresse courriel)
  • Titre de la communication
  • Résumé (environ 250 mots)
  • Courte biographie de l’auteur·e (environ 50-75 mots).

Nous envisageons une publication à la suite du colloque.

Ce colloque étudiant est organisé par les étudiant-e-s à la Maîtrise en cultures et espaces francophones de l’Université Sainte-Anne, en partenariat avec l’Observatoire Nord/Sud et en collaboration avec le département d’études françaises de Sainte-Anne et l’Afcas-Acadie.

Pleins feux sur l’intersectionnalité lors de la prochaine classe de maître de la CRÉAcT

Pointe-de-l’Église (N.-É.), le 26 octobre 2023 – La sixième classe de maître de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales (CRÉAcT) de l’Université Sainte-Anne sera animée par Rohini Bannerjee de St. Mary’s University. Spécialiste d’études francophones, elle s’intéresse aux enjeux de l’équité, de la diversité et de l’inclusion.

Cette table ronde, intitulée Quand nos identités se croisent : comprendre l’intersectionnalité, aura lieu dans les locaux dans l’Observatoire Nord/Sud, au 2e étage de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau, le jeudi 16 novembre 2023 à 19h00. La conversation abordera la notion d’intersectionnalité qui renvoie au fait que chaque personne a plusieurs identités qui se chevauchent, et que ce phénomène conditionne l’expérience de groupes minoritaires ou marginalisés. Gratuite et ouverte au public, l’activité sera aussi diffusée sur Zoom [https://us02web.zoom.us/j/81136401395].

Fille d’immigrants de l’Inde au territoire de Mik’ma’ki, et francophone de formation, Rohini Bannerjee est vice-présidente associée à Saint Mary’s University, chargée de la diversité, de l’inclusion et de l’équité. Parallèlement professeure titulaire en études francophones au Département des langues et cultures, elle mène des recherches sur les littératures et les cultures francophones de l’océan Indien. En plus de ses essais, madame Bannerjee a publié des poèmes et des récits en Espagne, en Inde et au Canada.

Le thème de l’intersectionnalité se trouve au cœur d’un projet de recherche dirigé par le professeur Clint Bruce, titulaire de la CRÉAcT et directeur de l’Observatoire Nord/Sud, sur la dimension identitaire et les retombées sociales du Congrès mondial acadien 2024. « Ayant été suspendues pendant la pandémie, les classes de maître font maintenant un retour en force grâce à la collaboration de Rohini Bannerjee, qui apporte une perspective précieuse sur les questions de diversité et d’inclusivité », explique monsieur Bruce.

Suivant la formule des classes de maître, cette table ronde prendra la forme d’un séminaire composé d’étudiants et de professeurs ainsi que de membres de la communauté. Le public sera invité à contribuer à la discussion.

La classe de maître est composée des personnes suivantes :

  • Arianne Des Rochers, traductrice et professeure à l’Université de Moncton
  • Jean-Philippe Giroux, rédacteur-en-chef du Courrier de la Nouvelle-Écosse
  • Johnsly Ira, étudiant en CEFR et originaire d’Haïti
  • Sandrine Mounier, docteure de l’Université du Québec à Montréal
  • Madjiguène Ndèye, étudiante en CEFR et enseignante au Cap-Breton
  • Sandrine Pagé, étudiante en CEFR

À propos de l’Université Sainte-Anne

Fière de son caractère francophone, l’Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l’apprentissage, la recherche, l’innovation et l’épanouissement en français. En effet, ancrée dans l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, l’Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L’Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d’un monde en constante mutation. 

Pour plus d’information    

Bureau de la recherche   
Université Sainte-Anne  
Courriel : recherche@usainteanne.ca

« Un projet de recherche pour mieux comprendre l’impact du Congrès mondial acadien » (Au rythme de notre monde dans Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, 22 septembre 2023)

À noter que cette chronique a également paru dans l’édition du 22 septembre 2023 du Courrier de la Nouvelle-Écosse, sous la rubrique « Au rythme de notre monde ».

« Venez vivre votre Acadie ! » Telle s’annonce la devise du prochain Congrès mondial acadien, qui se déroulera du 10 au 18 août 2024 dans la région hôtesse du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. En plus de ses qualités poétiques, c’est-à-dire les trois mots courts commençant par V et débouchant sur « Acadie », ce slogan met l’accent sur la multiplicité du fait acadien.

Si les communautés de l’Acadie de l’Atlantique, d’une part, et les populations et les individus de la diaspora, d’autre part, s’unissent autour d’une mémoire commune, il n’y a pas pour autant une déclinaison unique de l’identité acadienne ou une seule façon de se définir comme Acadienne ou Acadien. 

D’ailleurs, lors du Congrès mondial acadien (CMA) 2024, c’est un coin particulier de l’Acadie – l’un des plus beaux, sinon le plus beau, diraient certains comme moi ! – que le monde entier est invité à découvrir, et où des gens venus de partout chercheront à raffermir leur sentiment d’appartenance. En retour, le caractère acadien et francophone des municipalités hôtesses d’Argyle et de Clare se verra renforcé par les manifestations culturelles et leurs retombées… C’est du moins le souhait.

Quel rôle le CMA 2024 jouera-t-il dans la revitalisation des régions hôtesses ? Quels types d’expériences connaîtront les participantes et participants, d’ici et d’ailleurs ? Quelles représentations de l’histoire et de la culture acadiennes seront privilégiées au cours des célébrations et rassemblements ? Quelles discussions auront lieu et quels liens seront tissés ? Bref, en quoi le prochain Congrès va-t-il donner une orientation à l’Acadie entière dans les années à venir ? Et comment tout cela s’organise-t-il ?

Crédit photo : Clint Bruce

J’ai l’honneur de me trouver à la tête d’une équipe de recherche qui va justement se pencher sur ces questions. Cette initiative s’intitule « Vers l’Acadie de l’avenir : enjeux et espoirs autour du Congrès mondial acadien ». Elle bénéficie d’un financement substantiel du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, dans le cadre de son programme de « développement de partenariat ». Pluridisciplinaire et multisectoriel, notre projet s’efforcera de mieux saisir les retombées sociales de ce grand événement, et ce, en considérant l’identité acadienne dans une perspective d’intersectionnalité.

Mettons les freins tout de suite, car il y a du vocabulaire là-dedans ! Pas besoin de sortir votre dictionnaire : je me charge d’élucider quelques mots passablement opaques.

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